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vendredi, juin 20, 2025
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Agriculture contractuelle : Le problème de non respect de contrat évoqué

En matière d’agriculture contractuelle, la régularité, la quantité, la qualité et le délai de livraison des produits s’imposent. (Photo d’archives)
En matière d’agriculture contractuelle, la régularité, la quantité, la qualité et le délai de livraison des produits s’imposent. (Photo d’archives)

La maîtrise du coût de production constitue la référence pour que chaque partie contractante puisse en tirer profit.

L’agriculture contractuelle se développe bien à Madagascar. De nombreuses success-stories ont été exposées lors de l’atelier de formation organisé par l’organisation allemande de coopération internationale GIZ, pendant trois jours à l’hôtel Carlton. « Le problème de non respect de contrat entre les deux parties, à savoir les groupements de producteurs et les opérateurs, a été évoqué dans le cadre de cet événement », a expliqué Gantoli Geoffroy, co-formateur en provenance de la GIZ du Bénin.

Fixation de prix. « En effet, les besoins ne sont pas exprimés clairement par les uns et les autres. C’est pourquoi, il faut mettre en place un cadre institutionnel pour mieux formaliser la convention entre les deux parties. Le pouvoir public doit ainsi accompagner la vulgarisation du système de l’agriculture contractuelle. Plus précisément, le contrat doit se faire à deux niveaux, soit entre la coopérative et les producteurs ciblés et entre l’opérateur, preneur du produit et la coopérative », a-t-il souligné. La Grande île a une forte potentialité exploitable dans ce domaine lui permettant de répondre aux besoins sur le marché international. En outre, la fixation de prix des produits a fait l’objet de discussion entre les parties prenantes. « Cela ne se décrète pas. Il faut bien maîtriser le coût de revient pour pouvoir établir le prix du produit. Le coût de production constitue ainsi la référence en matière d’agriculture contractuelle afin que chaque partie puisse en tirer bénéfice. Le calcul de ce coût doit de ce fait être réalisé en toute transparence. Et on ne doit pas se référer automatiquement aux prix affichés l’année précédente », a fait savoir cet expert béninois.

Pré-financement. Parlant de success stories, une coopérative productrice de curcuma basée à Analanjirofo travaille en partenariat avec la société Premium Spices depuis 2010. « Nous livrons 40 tonnes de curcuma séché chaque année à cet opérateur, dans le cadre de l’agriculture contractuelle. Nous avons trouvé ce débouché via l’appui du Programme de Promotion des Revenus Ruraux (PPRR). Premium Spices nous offre des pré-financements de la campagne de collecte de curcuma et a assuré la certification bio de nos produits afin d’accéder au commerce équitable. Le prix aux producteurs est de 1 600 Ariary/kg », a raconté Rakotonimanana Solonirina, le président de la coopérative, qui plus est, député de Madagascar.

Navalona R.

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