Les OCC (Organismes de Contrôle et de Certification) et le MINAE (Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage) poursuivent l’élaboration du cahier des charges nationales biologiques à Madagascar, qui s’améliore déjà petit à petit. Dans ce cadre, des séances d’échanges et de formations ont été organisées par la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Hier, les formations portaient sur l’utilisation du cahier des charges nationales biologiques et ont été conduites par un consultant international en agriculture biologique de la FAO. D’après les explications, des tests ont également été effectués directement sur terrain pour s’assurer de la pertinence sinon l’applicabilité des cahiers des charges au regard des situations locales. « D’abord, il y a la phase test sur terrain concernant la production végétale, réalisée avec un groupement de femmes productrices des cultures maraichères à Ampahitrosy, qui sont accompagnées dans leur professionnalisation en agroécologie par le groupe FIFATA. Ensuite, la phase test sur terrain concernant le miel : réalisée au niveau d’un groupe d’apiculteurs à Anjepy, partenaire du MINAE. À l’issue de ces tests, le cahier des charges fera l’objet d’une modification en fonction des résultats », ont communiqué les responsables auprès de la FAO.
Antsa R.