Un plaidoyer pour les financements de la prévention et des ripostes contre les risques et catastrophes. C’est le principal objectif de l’accord de partenariat signé hier, entre l’African Risk Capacity (ARC) Group et le Centre de protection contre les catastrophes. Ces deux entités vont agir de concert, pour le renforcement des capacités, la recherche et l’amélioration des systèmes de gestion des risques de catastrophes. Dans le cadre du protocole d’accord, les parties exploreront les opportunités et tireront parti de leurs compétences de base respectives pour promouvoir des activités qui augmenteraient la qualité et la quantité des produits et services de financement des risques en vue d’améliorer l’agriculture africaine qui souffre depuis toujours de faibles niveaux d’investissements publics/privés. « Les relations cordiales entre l’ARC et le Centre, au fil des ans ont été mutuellement bénéfiques pour la poursuite de nos objectifs communs d’aider les pays à haut risque et vulnérables à prendre de meilleures décisions en matière de gestion des risques. Nous sommes très optimistes quant au fait qu’en travaillant ensemble, nous pouvons mieux aider nos membres à renforcer leurs systèmes de gestion des risques de catastrophe pour assurer la sécurité alimentaire et parvenir à des moyens de subsistance résilients », a déclaré Ibrahima Cheikh Diong, DG du Groupe ARC et non moins secrétaire général adjoint des Nations Unies.
Financements. Conformément au protocole d’accord, les deux institutions partenaires chercheront également à entreprendre des activités communes pour promouvoir le plaidoyer sur les solutions de financement des risques de catastrophe et influencer le système multilatéral pour soutenir la réduction des risques, l’atténuation et l’adaptation. « La Capacité africaine de gestion des risques et le Centre de protection contre les catastrophes fonctionnent tous deux sur des principes similaires selon lesquels la probabilité d’événements de catastrophe peut être prédite de manière quantifiable ; et que leur impact peut être largement atténué grâce à des plans d’urgence bien orchestrés qui sauvent des vies et des moyens de subsistance », a indiqué Daniel Clarke, directeur du Centre de Protection contre les Catastrophes. Selon lui, l’identification, la planification et le financement des catastrophes avant qu’elles ne surviennent sauvent des vies, réduisent les souffrances et protègent les moyens de subsistance et les économies. « Travailler avec l’ARC pour renforcer et étendre l’assurance développement garantit que notre approche combinée est dirigée par les Africains, plaçant les communautés à risque au cœur de nos efforts pour aider les pays à mieux prévoir et payer les catastrophes », a-t-il ajouté.
Collaboration. A noter que le Centre de protection contre les catastrophes mobilise des pays et des organisations internationales de développement humanitaire, ainsi que le secteur privé pour changer la façon dont le monde se prépare, paie et répond aux catastrophes. Il travaille avec les pays et leurs partenaires pour les aider à s’approprier, planifier et financer les risques auxquels ils sont confrontés grâce à une assistance technique et un renforcement des capacités impartiales. Le Centre collabore également avec des partenaires mondiaux pour trouver des solutions, rassembler des preuves solides, offrir des conseils indépendants et plaider pour changer la façon dont les catastrophes sont gérées par le système international. En fusionnant les approches orthodoxes des secours et de la quantification des catastrophes avec des instruments innovants de mutualisation et de transfert des risques, le système de réponse aux catastrophes de l’ARC répond efficacement aux besoins des communautés vulnérables assurées au début du péril avant qu’elles ne commencent à recourir à des mécanismes d’adaptation négatifs.
Antsa R.