L’agro-écologie commence à se développer dans tout Madagascar. « Au début, nous avons formé 30 paysans à titre pilote en la matière, maintenant, on recense plus de 17 000 paysans adoptants éparpillés dans toute l’île, en partenariat avec l’Agence Française de Développement », a témoigné Rakotoarisoa Jacqueline, la Présidente du Conseil d’Administration du GSDM ou les Professionnels de l’Agro-écologie, lors de la clôture du projet réalisé en partenariat avec cet homologue technique et financier.
Insécurité alimentaire. Notons que les techniques agro-écologiques regroupent l’agro-foresterie et l’agriculture de conservation. Les avantages de l’application de ces techniques sont entre autres, la réduction, voire même la suppression du travail de labour de la terre, la couverture permanente du sol et les rotations diversifiées des cultures avec l’utilisation des plantes auxiliaires aux fonctions écosystèmes choisies. Il s’agit également d’une technique culturale vulgarisée auprès des paysans afin que ceux-ci arrêtent de pratiquer les cultures sur brûlis détruisant le sol et ayant des impacts environnementaux énormes. Le projet agro-écologique entrepris par le GSDM en partenariat avec l’AFD a duré dix ans, et s’est étalé en deux phases. Et il est financé à hauteur de 1 500 000 Euros. En fait, toutes les parties prenantes reconnaissent que le système agro-écologie contribue efficacement à la lutte contre l’insécurité alimentaire.
Navalona R.
