
Les Deuxièmes Assises de la Coopération Internationale des Collectivités Décentralisées Malagasy et Française (AICT 2018) se tiendront du 5 au 7 mars au Carlton Anosy.
Une bonne formule ! Après le grand succès des « Premières Assises de la Coopération Internationale des Collectivités Malagasy et Française », qui se sont tenues en 2006, les organisateurs rééditent l’évènement. La deuxième édition est organisée conjointement par le Comité de pilotage français et le Comité de pilotage « Malagasy » constitué par le Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation (MID) et le Ministère des Affaires étrangères (MAE). 450 participants dont 177 représentants des collectivités « Malagasy », 237 Français et une quarantaine de représentants d’organisations et partenaires œuvrant pour la coopération, seront au rendez-vous. D’après les promoteurs de l’événement, des ateliers thématiques – portant sur la jeunesse, la gestion des risques et catastrophes, le développement économique local, le volet eau, assainissement et hygiène – seront au programme. Une séance plénière, des expositions, ainsi que des rencontres bilatérales sont également prévues.
Economie. L’événement permettra à tous les acteurs de se rencontrer et d’échanger, de créer de nouveaux liens et d’envisager ensemble les grandes orientations pour la coopération décentralisée franco-malgache. Lors de la conférence de présentation qui s’est tenue hier au Palais de Mahazoarivo, le secrétaire exécutif des Comités de pilotage des AICT, Roger Mahazoasy a soutenu l’importance des impacts des premières assises sur le développement économique et social des communes et régions bénéficiaires, raison pour laquelle, presque toutes les collectivités décentralisées ont exprimé leurs intérêts sur ces rencontres internationales. Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères, Henri Rabary-Njaka a évoqué les opportunités à saisir pour le secteur productif. « Outre la coopération dans le secteur public, on peut également développer les Partenariats économiques privés. On peut prendre par exemple la filière viticole qui devrait être développée, car la région Haute Matsiatra a un grand potentiel en termes de production de vigne; et la France est connue comme étant le leader mondial de production de vin », a-t-il noté. Le secrétaire d’Etat en charge de la Coopération et du Développement, Bary Rafatrolaza d’ajouter : « Outre la coopération avec la France qui a donné de très bons résultats, nous devons également chercher à développer la coopération décentralisée avec autres pays qui entretiennent des relations diplomatiques avec Madagascar. Mais cela doit se faire en respectant la coopération bilatérale nouée par l’Etat central avec ces pays ». Bref, la coopération décentralisée offre d’immenses potentialités et des accords de coopération pour le développement local sont attendus des AICT qui se tiendront la semaine prochaine à Antananarivo.
Antsa R.