
Des financements extérieurs alimenteront les caisses de l’Etat Malagasy, ce mois de novembre. Les Etats-Unis ont confirmé leur engagement d’apporter des appuis financiers pour Madagascar.
L’aide budgétaire pour Madagascar, émanant de la Banque africaine de développement (BAD) devrait être débloquée cette semaine. Celles de la Banque Mondiale et de l’Union Européenne sont attendues pour la semaine prochaine. Telle est la déclaration du ministre des Finances et du Budget, Pr Jean Razafindravonona, suite à une rencontre avec les représentants des Etats-Unis, hier à Antaninarenina. En effet, une délégation conduite par le premier conseiller à l’Ambassade des Etats-Unis, Stephen C. Anderson a été reçue hier par le grand argentier. Lors d’une rencontre avec la presse, le représentant des Etats-Unis a exprimé la volonté de son pays de poursuivre la coopération avec Madagascar. « Les dirigeants malgaches actuels sont issus d’une élection démocratique. C’est pour cela que nous confirmons notre volonté de coopérer », a-t-il déclaré. En ce qui concerne les financements, les Etats-Unis allouent un appui de 70 millions USD pour Madagascar, via l’USAID (Agence des Etats-Unis pour le Développement International). Une somme qui sera utilisé pour sortir les malgaches de la pauvreté, d’après le premier conseiller, Stephen Anderson.
Bonne gouvernance. Malgré son enthousiasme, le premier conseiller de l’ambassade américaine a évoqué la nécessité d’appliquer la feuille de route, pour sortir Madagascar définitivement de la crise. Par ailleurs, des questions sur la transparence dans la gestion des deniers publics ont été abordées. « Cet objectif coïncide avec le nôtre. Il faut une bonne gouvernance et une transparence dans l’exécution du budget. En outre, nous allons bénéficier d’une assistance technique d’experts de la Banque centrale américaine, pour améliorer le BTA (Bon de trésor par adjudication) à Madagascar », a annoncé le ministre des Finances et du Budget. Bref, la collaboration avec les américains commence à s’intensifier, malgré la situation complexe. Cependant, les conditionnalités des bailleurs restent encore ambigüe pour la grande masse.
Antsa R.