Ils sont dans les 150 Malgaches sortant de ce prestigieux Institut de la Francophonie pour l’Entrepreneuriat de l’île Maurice. Ils sont tous dans des différentes branches professionnelles actuellement. Et pour prouver leur efficacité, ils sont regroupés depuis 2004 dans l’AIFEM ou Anciens de l’Institut de la Francophonie pour l’Entrepreneuriat. « Nous avons comme vocation première de promouvoir l’Entrepreneuriat et de diffuser la Culture Entrepreneuriale à Madagascar » a expliqué la conseillère Joelle Razafindralambo pour continuer « dans le cadre de la promotion de l’Entrepreneuriat, nombreuses ont été les activités déjà initiées par l’AIFEM comme le pilotage de l’incubateur « ICREA », l’organisation du « Rendez-vous des entrepreneurs », l’existence d’un partenariat technique avec le programme PROSPERER pour la formation des conseillers d’entreprises et des Prestataires de Services Externes en Culture Entrepreneuriale ».
D’après les statistiques actuelles, le nombre d’établissements formels créés chaque année tend à diminuer fortement. Une baisse de 89 % des entreprises agricoles créées se voit entre ces deux années de référence. L’Entrepreneuriat rural devient juste « un bon filon » pour trouver du financement. « Or, pour parler vraiment de développement, à Madagascar, nous devrions trouver tous les moyens nécessaires pour aider ces entrepreneurs, ces néo-entrepreneurs à participer activement à notre relance économique et à les inciter à créer plus de valeurs ajoutées. Les petits métiers et l’artisanat sont à prioriser pour améliorer les statistiques. »
Actuellement, l’AIFEM vient de se fixer de nouveaux objectifs sous la présidence de Thierry Rakotobe. Elle compte promouvoir l’Entrepreneuriat rural en ciblant les jeunes et en se concentrant un peu plus sur l’entrepreneuriat féminin. Parmi ces programmes aussi, l’organisation prochaine de la 3e édition de la semaine de la Culture Entrepreneuriale en collaboration avec le LABMED et ses fidèles partenaires.
Anny Andrianaivonirina