L’Association Intercoopération Madagascar assure la mise en œuvre des projets et programmes de développement en vue d’améliorer équitablement les conditions de vie des populations.
Madagascar a tous les atouts pour devenir le grenier agricole de l’Océan Indien, voire de l’Afrique Subsaharienne. Cependant, la contribution du secteur primaire à la croissance économique reste faible. Afin de redynamiser ce secteur en commençant en amont, l’Association Intercoopération Madagascar (AIM) lance un défi principal : la professionnalisation des producteurs qu’ils soient individuels ou issus des groupements. « Ce qui permet en même temps de faire face à un marché international qui est de plus en plus exigeant en matière de qualité des produits, de la régularité de la quantité et de la compétitivité des prix », a expliqué un responsable de l’AIM.
Complémentarité. « L’idée étant de faciliter cette professionnalisation en termes d’accès aux facteurs de production, de maîtrise des techniques culturales, de gestion post-récolte, de gestion des ressources naturelles et de développement de relations commerciales durables », a-t-il poursuivi. Notons que l’AIM est une association qui assure la mise en œuvre des projets et programmes de développement dans le pays en vue d’améliorer équitablement les conditions de vie des populations et de contribuer à la réduction de la pauvreté dans ses zones d’intervention. Cette association à but non lucratif constate qu’il y a une complémentarité entre les différents acteurs de développement. Il s’agit notamment des producteurs proprement dits, des fournisseurs de services agricoles tels que la formation et appui/conseil, les intrants et équipements et les institutions de micro-finance. Les collecteurs, les acheteurs finaux, les prestataires de services, les collectivités décentralisées et les services techniques déconcentrés ne sont pas en reste.
Concertation. En fait, « il s’avère important que ces différents acteurs de l’économie locale développent entre eux un climat de concertation sur une vision commune du développement », a fait savoir le responsable de l’AIM. En aval de la production agricole, l’AIM relève également un défi de mobiliser le secteur privé à tisser des relations durables avec les producteurs. « L’idée étant de s’assurer que du côté du privé, les engagements vis-à-vis du marché soient honorés et du côté des producteurs, que les revenus et les conditions de vie en général s’améliorent », a-t-il conclu.
Navalona R.