Un Centre de Santé Intégré (CSI) a été inauguré hier à Ambohimanarina.
Une initiative qui a vu le jour grâce à une coopération entre la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA), l’Association Internationale des maires Francophones (AIMF) et l’Union européenne. Alors que les établissements privés se multiplient dans le paysage sanitaire, une large frange de la population continue de se tourner vers les centres publics comme les CSB et CSI, jugés plus accessibles. Ce nouveau centre vient ainsi renforcer l’offre de soins de proximité dans un quartier densément peuplé.
1 000 ariary
Dans son entretien, le Dr Harimanana Ramanantsoa, médecin-chef du Centre de Santé Intégré, a précisé que « conformément aux standards de la CUA, les frais de consultation y sont maintenus à un niveau abordable dont 3 000 ariary pour les adultes, 1 000 ariary pour les enfants et 10 000 ariary pour les accouchements ». Et d’ajouter que « le centre fonctionne comme un cabinet de médecine générale ou un dispensaire de premier secours. » En outre, il est également doté d’un service d’urgence, d’une salle de soins et d’une ambulance pour les cas critiques. « La particularité du CSI réside dans l’accompagnement spécifique des victimes de violences basées sur le genre, grâce à un personnel formé et une collaboration active avec les forces de sécurité », a-t-il achevé.
Ouverts 24h/24
Présente sur les lieux, la mairesse Harilala Ramanantsoa a souligné que « les hôpitaux publics sont ouverts 24h/24 à tous, sans discrimination. Avec le soutien de l’AIMF et de l’Union européenne, nous promouvons l’égalité des droits entre hommes et femmes à travers cette structure ». Elle a rappelé que « Madagascar fait partie des huit pays sélectionnés pour bénéficier d’infrastructures sanitaires exemplaires ». Elle a également lancé un appel à la mobilisation des collectivités, de l’État, des associations locales et des partenaires internationaux. « Ce modèle doit être reproduit à travers les îles de l’Océan Indien pour lutter efficacement contre les violences et améliorer l’accès aux soins », a-t-elle conclu.
Nadia R.