
Une quote-part des ristournes versées aux régions et aux communes doit être utilisée pour renforcer ce contrôle de proximité des activités minières.
L’Association des Ingénieurs des Mines de Madagascar (AIMM) regroupe actuellement plus de 500 membres répartis dans tout Madagascar. Ils oeuvrent notamment dans les différentes catégories du secteur minier, à savoir la grande mine, la mine artisanale et les petites mines. Il y a également ceux qui travaillent avec des compagnies privées dans le cadre de l’exploration ou de l’exploitation minière. « Nous sommes également prêts à travailler avec les Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) telles que les régions et les communes afin de renforcer le contrôle de proximité des activités minières qui se trouvent dans la majorité des cas dans des zones reculées et inaccessibles », a annoncé Randrianarisoa Jean Romain, le président de l’association lors d’une présentation de vœux dernièrement.
Quote-part. En effet, « l’intervention d’un technicien en la matière s’avère indispensable. A titre d’illustration, si un opérateur a obtenu un permis minier servant à exploiter de l’or, il se pourrait qu’on trouve d’autres minerais comme le rubis dans ses carrés miniers. Or, ce détenteur de permis n’est pas autorisé à l’exploiter sans l’avoir déclaré et un autre permis minier », a-t-il expliqué. Par ailleurs, les ingénieurs des mines veulent partager leurs expériences avec les autorités locales afin d’améliorer les recettes des communes et des régions en matière de perception des ristournes. Et en principe, « une quote-part de ces ristournes doit être utilisée pour pouvoir renforcer ce contrôle de proximité », a-t-il enchaîné.
Code minier. Parlant de la situation du secteur minier, l’Association des Ingénieurs des Mines de Madagascar a soulevé que des opérateurs ne respectent pas leur cahier des charges surtout en matière de protection de l’environnement. Par ailleurs, la suspension de la délivrance de nouveaux permis miniers entrave le développement de ses activités, selon ses dires. Par contre, cette association contribue à l’amélioration du code minier actuel tout en participant aux débats relatifs au secteur minier, a-t-on conclu.
Navalona R.