- Publicité -
samedi, juillet 5, 2025
AccueilEconomieAire Protégée de Nosivolo : Un fonds d’urgence pour protéger le noyau...

Aire Protégée de Nosivolo : Un fonds d’urgence pour protéger le noyau dur

La Nouvelle Aire Protégée de Nosivolo est une zone de conservation aquatique abritant dix neuf espèces endémiques de poissons.

Le gestionnaire de cette Nouvelle Aire Protégée de Nosivolo, le Cemes (Cercle d’Etude Multidisciplinaire sur l’Environnement et la Santé), a obtenu un fonds d’intervention spéciale portant une valeur de plus de 19,6 millions Ar de la part de la Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar (FAPBM). 

Située à l’Est de Madagascar, la Nouvelle Aire Protégée de Nosivolo est constituée d’un système de rivières, dont la principale se nomme Nosivolo. C’est une zone de conservation aquatique qui abrite dix neuf espèces endémiques de poissons. Des forêts galeries distinguent la partie terrestre. Nosivolo assure l’irrigation des cultures tout en approvisionnant en eau potable les localités entre Marolambo et Mahanoro. Ses affluents fournissent également des ressources aquatiques pour la pêche locale. Cependant, le défrichement massif effectué par des orpailleurs menace d’atteindre son noyau dur. Raison pour laquelle, le gestionnaire de cette nouvelle aire protégée, CEMES (Cercle d’Etude Multidisciplinaire sur l’Environnement et la Santé), a réclamé l’an dernier un Fonds d’Intervention Spéciale auprès de la Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar (FAPBM).  Ce fonds d’urgence sert à financer des projets visant à protéger le noyau dur de l’aire protégée de Nosivolo.

Réponse favorable. « L’an dernier, des activités d’orpaillage illicites se sont avérées à proximité du noyau dur. Par la perturbation de la transparence des eaux, ces activités ont bouleversé la ponte des poissons et augmenté le risque d’ensablement des rivières. Le bien-être des communautés environnantes étant dès lors menacé, il a été ainsi urgent d’organiser une intervention de brigade mixte », d’après les explications de Ramahefasoa Bellarmin, responsable de projet au sein de CEMES. Et lui de rajouter que les réactions de la Fondation étaient très rapides face à la situation d’urgence étant donné que sa requête a eu une réponse favorable en moins de deux semaines. « Nous avons demandé 19 658 000 Ar, soit l’équivalent de 5 000 USD, pour l’organisation de patrouilles de Brigade mixte de Contrôle, la redynamisation et la sécurisation des 94 villageoises de conservation, co-gestionnaires de l’aire protégée. Nous avons obtenu intégralement le financement demandé auprès de la Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar », a-t-il enchaîné.

Contrôler les intrusions. Actuellement, la situation se stabilise. « Au quotidien, nous arrivons à contrôler les intrusions des orpailleurs et des agriculteurs dans le noyau dur de la nouvelle aire protégée de Nosivolo, grâce à une collaboration étroite avec la Brigade mixte de Conservation et les communautés locales. Bien que la FAPBM guide tout au long du processus, je conseille aux gestionnaires des aires protégées qui souhaitent postuler pour obtenir ce genre de financement de disposer d’un responsable financier dédié au site et disponible sur le terrain », a conclu Ramahefasoa Bellarmin.

Navalona R.

Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici