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mercredi, novembre 19, 2025
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Aires protégées : Les chercheurs suggèrent une Gestion Forestière « Inclusive et Décentralisée »

De droite à Gauche : Docteur Eric Olivier Rabenasolo Solofoniaina, Professeur Zo Hasina Rabemananjara et le Professeur Guybertho Randrianarivelo.

Le Laboratoire de recherche Environnement – Décentralisation et Aménagement du Territoire de la Mention Géographie – Université d’Antananarivo, en partenariat avec la Mention Environnement et Foresterie de l’École Supérieure des Sciences Agronomiques, a récemment organisé une journée de réflexion sur le « bilan des aires protégées 1990-2025 à Madagascar » à l’Enceinte Soanala – Ambatobe. C’était également une occasion pour les auteurs de présenter l’ouvrage consacré à ce thème. Celui-ci a été rédigé par un groupe de chercheurs malgaches et français : Guybertho Randrianarivelo, Alain Bertrand, Zo Hasina Rabemananjara, Eric Olivier Rabenasolo Solofoniaina, Jon Anderson et Pierre Montagne. Il est publié en double édition par les Éditions Tsipika à Madagascar et par Nombre 7 en France.

Réforme

Les auteurs ont indiqué dans le rapport que Madagascar dispose actuellement de 153 aires protégées, mais si le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) souhaite adopter une réforme significative de la gestion des forêts malgaches, il est essentiel de privilégier une approche inclusive et décentralisée, qui valorise le rôle crucial des populations locales, les communes et les communautés de base (COBA) dans la conservation et l’utilisation durable des ressources forestières.

Cette nouvelle direction représente un changement avec la logique de protection stricte instaurée depuis de nombreuses années et considérée comme inefficace. Elle repose sur la croyance que la durabilité dépend avant tout de l’engagement actif des acteurs locaux, plutôt que de la répression par l’administration.

Transparence

Parmi les priorités établies, on retrouve la révision de la loi forestière de 1997, l’adaptation de la fiscalité arboricole, l’instauration d’un contrôle décentralisé financé par ristournes ou redevance d’exploitation ainsi que l’intégration progressive des exploitants illégaux dans la filière légale. Les communes deviendront des acteurs clés du contrôle, notamment à travers un système d’adjudication communale des ventes de coupes, garantissant plus de transparence et de retombées économiques locales.

Narindra Rakotobe

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