La fondation Axian à travers son programme « tafontsika » a procédé à la deuxième vague de construction de 20 logements. Les nouvelles infrastructures ont été données au Père Pedro Opeka samedi dernier.
L’association humanitaire Akamasoa a été de nouveau dotée de 20 nouveaux logements. C’est un projet de la Fondation Axian à travers le programme « tafontsika » . Ils seront destinés aux familles défavorisées résidant au sein des villages Akamasoa pour qu’elles puissent vivre dans des conditions décentes. Ce programme a permis de construire 30 logements au total, dont 10 sont implantés àAkamasoa Andralanitra et les 20 autres qui venaient d’être inaugurés, samedi dernier,se situent à AkamasoaMangarivotra. La fondation Axian prévoit encore de multiplier la construction de nouvelles infrastructures dans le futur. « Notre engagement à vos côtés est intact , nous allons continuer . Ces logements ne sont que le début du chantier. Nous allons continuer la prochaine phase pour terminer le premier lot de 50 premiers logements », selon le PCA de cette fondation et CEO du groupe Axian , Hassanein Hiridjee.
Critères
L’attribution de ces logements fraîchement inaugurés repose sur des critères stricts. Seulsles parents qui scolarisent leurs enfants ,qui participent aux travaux communautaires et qui respectent la propreté et l’hygiène peuvent acquérir ces logements, précise le président de l’association humanitaire Père Pedro Opeka. Il n’a pas manqué de louer cette initiative de la fondation Axian mais a également soulevé, à l’occasion, le problème de logements auquel fait face la population. « Le besoin de logements à Madagascarest un problème crucial. Ce n’est plus un besoin mais une urgence capitale. Le logement n’est pas un privilège mais un droit donttoute famille doit bénéficier », déplore-t-il.Plus de 4 000 maisonsont été déjà construites pour les 30 000 habitants recensés à l’Akamasoa. « Nous avons tous besoin d’avoir un « chez soi » où l’on se sent bien. J’ai vécu ici pendant trente ans et je n’ai pas l’intention de quitter cet endroit qui m’a permis de me relever et de retrouver ma dignité », témoigne Lalaina.
Narindra Rakotobe