
De Broadway à Ivato, Aladdin, la comédie musicale fait un tabac. Hier, c’est au centre de conférence internationale que le public malgache a découvert l’adaptation du film culte de Disney par un parterre d’artistes locaux
Une comédie musicale immersive qui a emmené un millier de personnes dans une expérience sensorielle inédite dans la Grande île. Près de 90 minutes de show, alliant théâtre, chants et numéros acrobatiques au cœur d’Agrabah. Douze comédiens ont donné vie à Aladdin, Jasmine, Jafar ou encore Génie ainsi que les seconds rôles dans la comédie musicale Aladdin. L’histoire tourne autour de ce jeune voleur qui s’embarque dans une aventure qui le met à l’épreuve. Avec l’aide du génie de la lampe, il rencontre le grand amour en cours de route et découvre que finalement, les vraies valeurs viennent de l’intérieur. Le tout se passe sur une grande scène numérique et en fond de décor : le palais royal, le marché d’Agrabah et bien évidemment la grotte magique. Sans rien laisser au hasard, près de 90 professionnels ont œuvré de concert.
Comédiens, circassiens et danseurs ont investi la scène pour donner des tableaux chorégraphiques millimétrés en reprenant bien sûr les chansons incontournables. Derrière la scène, s’ajoutent la chorale live d’une dizaine de voix et un orchestre de 6 musiciens ayant assuré la dimension musicale du spectacle, renforcée par une équipe technique et logistique d’environ 40 personnes. Pour Betia Rakotomananjo et Ando Mbolatiana, respectivement directeur artistique et chorégraphe, le défi d’assurer l’excellence artistique en intégrant les innovations technologiques a été relevé. En effet, l’excellence artistique dans l’ère numérique est un challenge que les professionnels malgaches s’encouragent à adopter pour être dans l’air du temps.
D’après Seheno Rasoanaivo, coordinatrice générale de l’évènement, « derrière la grande aventure artistique de la comédie musicale Aladdin, une véritable troupe artistique, composée d’artistes aussi talentueux les uns comme les autres, a été mobilisée. Pour le spectacle, une cinquantaine de costumes ont été créés ou retravaillés dans un esprit oriental, mêlant tradition et modernité », a-t-elle avancé. L’engouement manifeste du public a conforté les têtes pensantes d’Okalou à organiser une seconde édition. Selon les organisateurs, « ceci a pour but de redéfinir les standards du spectacle vivant à Madagascar, toujours à travers une création collective illustrant la créativité d’une nouvelle génération d’artistes malgaches prêts à faire rêver leur public. » Vivement le prochain rendez-vous.
Zo Toniaina



