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mercredi, mai 14, 2025
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Alain Ramaroson : Un contrôle papier peu anodin

Le colonel opérait à visage découvert contrairement à ses hommes qui étaient cagoulés.
Le colonel opérait à visage découvert contrairement à ses hommes qui étaient cagoulés.

« Montrez la carte grise du véhicule ! ». Même si le Colonel a insisté mordicus pour avoir et voir le papier, Alain Ramaroson n’a pas obtempéré. « C’est moi », a-t-il répondu en faisant descendre la vitre fumée de la portière arrière droite de la Toyota V 8. L’insistance de l’officier qui opérait le contrôle n’était visiblement pas anodine. Les bruits ont vite couru que la Toyota appartenait peut-être à Marc Ravalomanana dont le parc auto a été « saisi » par les dirigeants de la Transition en 2009, après le départ en exil de l’ancien président.

77.  En tout cas, l’immatriculation de la 4×4 en question ne se terminait pas par 77 qui est le chiffre fétiche de Ravalo. Elle portait effectivement la plaque 0541 TAM dont la série rappelle davantage celle de quelques ministères. Si tel est le cas, celui qui fut le président de la Commission Défense au sein du CST ne serait pas le seul à garder un véhicule du garage administratif, pour ne citer que les Toyota Camry qui n’ont pas encore été restitués par d’anciens ceci ou ex-cela. Sans compter les logements de fonction que certains « very seza » continuent de squatter. Concernant le cas d’Alain Ramaroson, force est de se demander pourquoi les forces de l’ordre ont attendu le jour du « diabe » pour exiger la carte grise du véhicule qu’ils connaissaient pourtant bien.

R. O

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