Une violente attaque a secoué le quartier d’Alakamisy Anosiala dans la nuit de mardi à mercredi. Une bande de malfaiteurs lourdement armés, munis de rangers, de gilets pare-balles et le visage dissimulé sous des cagoules, a fait irruption dans une habitation. Ce qui a semé la panique parmi les occupants. Les assaillants ont agressé une mère de famille, traînée brutalement par les pieds à travers les différentes pièces de la maison, sous les cris déchirants de ses enfants. En l’espace de 40 minutes, les bandits ont emporté un butin conséquent : quatre iPhones, une tablette, deux ordinateurs portables ainsi qu’une caméra de surveillance. Les portes ont été enfoncées, les meubles renversés, les effets personnels fouillés de fond en comble. N’ayant trouvé aucune somme d’argent, les malfaiteurs ont finalement pris la fuite avant l’arrivée des forces de l’ordre. Informées de l’attaque, les autorités se sont rendues sur les lieux et ont lancé une opération de recherche. Mais selon les premières informations, aucune arrestation n’a encore été effectuée. La famille agressée, encore sous le choc, a déposé une plainte et vit depuis, dans la peur. Cette agression s’inscrit dans une série d’attaques similaires qui frappent la région depuis plusieurs jours. Selon des témoins, des coups de feu ont été entendus dans la nuit du jeudi précédent, dans le même quartier. Une autre attaque a d’ailleurs été signalée dans un fokontany voisin à Ambohibary peu de temps auparavant. Face à cette insécurité persistante, les habitants sont de plus en plus inquiets. Beaucoup affirment avoir pris l’habitude de recharger du crédit téléphonique pour pouvoir alerter rapidement les gendarmes en cas de besoin. Toutefois, plusieurs dénoncent des délais d’intervention parfois trop longs, voire l’impossibilité de joindre les forces de l’ordre au moment critique. Dans un climat marqué par la peur et l’impuissance, les résidents d’Alakamisy Anosiala appellent les autorités à renforcer la sécurité et à intensifier les patrouilles pour prévenir de nouveaux drames.
Yv Sam