Ce qui s’est passé dans la commune rurale d’Alasora la nuit du 19 au 20 octobre dernier prouve que l’insécurité est loin d’être maîtrisée dans le district d’Antananarivo-Avaradrano malgré les efforts déployés par les Forces de l’ordre pour lutter contre à ce fléau. Cette nuit-là, le domicile d’un particulier dans le fokontany d’Ambohibato, commune Alasora, district d’Antananarivo Avaradranoa été la cible d’une attaque à main armée commise par un groupe d’environs dix malfrats munis de trois pistolets et d’armes blanches. L’acte a été commis vers une heure du matin. La victime est un responsable de production d’une société opérant dans la localité. Pour investir le lieu, les malfaiteurs se sont servis d’une échelle pour escalader le mur de clôture de l’enceinte. Une fois à l’intérieur ils ont tenu en otage le gardien du lieu. Puis ils se sont introduits dans le domicile de leur victime où ils ont dérobé tous les objets de valeur qu’ils y ont trouvés tout en exerçant de violence à la famille victime. Résultats, une adolescente de 15 ans a été violée. Un disque dur, un ordinateur portable, un téléphone et divers bijoux en or et en argent ainsi qu’une somme de 2 000 000 ariary ont été volés. Le pire est d’entendre que cet acte de grand banditisme a eu lieu à 120 mètres d’une vigie de police installée dans la localité. Cette remarque est de mise pour signifier que les brigands n’ont plus peur des forces de l’ordre pour agir. Celles-ci qui n’étaient pas alertées qu’une heure après l’acte à travers un appel téléphonique fait par la mère de la famille victime. Sitôt informés, des policiers et des éléments de la gendarmerie en patrouille à Ambodivondava se sont précipités sur les lieux pour engager la poursuite des malfaiteurs. Ces derniers qui se sont enfui en direction d’AmbohitanetyAmbohimarina, toujours dans la commune Alasora. Pour l’instant, aucun suspect n’est arrêté.
T.M.