Après les récents cas de disparition de jeunes filles qui ont créé la psychose à Antananarivo, deux numéros de téléphone sont à apprendre par cœur : 034 07 517 01 et 020 22 281 70. Il s’agit de deux numéros de la Police nationale, à la disposition du public en cas de disparition inquiétante.
Alerte enlèvement
La psychose gagne les Tananariviens, en particulier les parents de jeunes filles et de jeunes gens, collégiens, lycéens ou jeunes universitaires, après les disparitions fortement médiatisées de trois jeunes filles à Antananarivo, tandis que les cas de disparition de deux autres adolescents, retrouvés à Ambatondrazaka, ont été moins partagés sur les réseaux sociaux.
Fort heureusement, les trois jeunes filles ont été retrouvées vivantes. Dans un état second, et apparemment droguées, mais vivantes. Leur prise en charge rapide par les soignants a permis de stabiliser leur état, tandis que les investigations d’ordre médical ne manqueront pas d’en savoir davantage sur la ou les substances qui leur ont été injectées, si tel était bien le cas.
Face à ces situations, le proverbe « la prudence est mère de sûreté » prend bien toute son importance. Depuis quatre jours, une multitude de conseils venant des parents, des éducateurs et d’autres autorités gouvernementales, s’adressent aux jeunes face aux risques d’insécurité et d’enlèvement. Des conseils à titre préventif et des « conduites à tenir » en présence d’une telle menace, sur sa personne ou sur autrui, et qui dorénavant, sont appelés à entrer dans les habitudes. Un indice de plus sur le climat d’insécurité qui ne cesse de tourmenter les esprits ces dernières années. De leur côté, les autorités policières tentent de rassurer l’opinion : des enquêtes sont menées pour faire la lumière sur ces cas d’enlèvement.
Dans cette atmosphère de psychose, les mauvaises blagues n’ont pas leur place. Car il faut le dire, au moins un cas parmi ceux médiatisés dernièrement, était une disparition « volontaire », mise sur le compte d’un « petit écart de conduite » ! Avis aux apprentis rebelles : ce n’est vraiment pas le moment de jouer avec le feu…
Hanitra R.