
La dépression qui a traversé une partie de la Grande Ile est sortie en mer, mais le service de la météorologie a annoncé des pluies localement abondantes qui pourraient engendrer des inondations et des glissements de terrain dans les heures qui suivent. De ce fait, les trois ministères en charge de l’Éducation ont de nouveau publié un communiqué informant la suspension des cours. Pour l’éducation nationale, 38 localités du pays en sont concernées pour une période d’une semaine. Cette mesure est effective à partir de ce jour jusqu’au 28 janvier et concerne essentiellement dix régions. Il s’agit des districts de Maintirano et Besalampy pour la région Melaky; Mahajanga , Mitsinjo , Soalala et Marovoay pour Boeny; Antsohihy et Analalava pour Sofia; Ambanja , Nosy Be , Ambilobe et Antsiranana pour Diana ; Antalaha pour Sava; Antananarivo, Ambohidratrimo, Andramasina et Manjakandriana pour Analamanga; Ambatolampy , Antanifotsy et Antsirabe pour Vakinankaratra; Fenerive-Est, Vavatenina, Soanierana Ivongo ,Mananara , Maroantsetra et Sainte Marie pour Analanjirofo. Moramanga , Anosibe An’Ala , Ambatondrazaka , Amparafaravola et Andilamena pour Alaotra Mangoro; Brickaville, Vatomandry , Mahanoro, Marolambo , Antanambao Manampotsy ainsi que Toamasina I et II pour Atsinanana.
Deux jours. Pour l’Enseignement Supérieur ainsi que l’Enseignement technique et la formation professionnelle, les activités pédagogiques seront suspendues pendant deux jours, les 24 et 25 janvier. Chaque université et chaque établissement décidera par contre de la date de reprise des activités en fonction de la météo dans leurs régions respectives. Une mesure qui a été prise en raison de la forte pluie, du mauvais temps et notamment de la montée des eaux dans plusieurs zones.
Auto-apprentissage. La Covid-19 ainsi que les intempéries ont fortement perturbé les activités pédagogiques. Comme à l’accoutumée, certains établissements scolaires ont également servi de sites d’hébergement pour les sinistrés. Comme solution, le ministère de l’Education nationale a déjà mis à la disposition des élèves des livrets d’autoapprentissage qui sont également disponibles en ligne, mais combien d’entre eux, surtout ceux qui sont dans les zones éloignées, pourront en bénéficier ?
Narindra Rakotobe