
Le Centre National de Recherches sur l’Environnement (CNRE), a participé activement à l’événement organisé par le Consortium des Laboratoires Agroalimentaires de Madagascar (CLAM), dans le cadre de la célébration de son 10e anniversaire. Cette manifestation s’est déroulée à l’Hôtel de Ville Analakely, du 09 au 11 novembre dernier. A travers son stand et ses trois chercheurs, cette entité a présenté sa place dans le domaine du suivi et d’amélioration de la qualité des aliments aussi bien pour la consommation locale que pour l’exportation. Plus précisément, elle accompagne le secteur productif ainsi que les consommateurs pour avoir des aliments sains et sûrs.
Valoriser des produits. Dans le cadre de cet événement, Dr Zo Randriamahatody du Laboratoire d’Analyse et de Contrôle des Aliments et des eaux (LACAE) du CNRE a, entre autres, expliqué qu’il est possible de valoriser certains coproduits de la pêche comme les écailles de poisson pour en produire des molécules d’intérêt alimentaire d’importance considérable. « Ces écailles contiennent en effet environ 56% de protéines, 42% d’éléments minéraux, 19% de calcium et 18% de phosphore. Ce sont des informations souvent ignorées dans le domaine de l’exploitation des produits halieutiques », a-t-il évoqué. Pour sa part, Dr Onja Andriambeloson du Laboratoire de Microbiologie de l’Environnement au sein du CNRE, a fait savoir l’importance des analyses microbiologiques ainsi que de l’apport nutritionnel des matières premières et du produit fini en prenant entre autres le cas des chips de banane plantain. « Ce produit pourrait constituer en effet une source non négligeable d’aliments de qualité permettant de valoriser les ressources issues du Nord Est de Madagascar, plus particulièrement la région de SAVA », selon ses dires.
Agriculture urbaine. Par ailleurs, l’autre chercheur du CNRE, en la personne de Virginie Rasoamampianina a mené une sensibilisation auprès du grand public sur les maladies souvent rencontrées en milieu urbain tropical comme la cysticercose. Lors de son intervention, elle a étalé certaines mesures d’hygiènes faciles à prendre permettant d’éviter plusieurs maladies. On peut citer entre autres, le lavage des mains, la lutte contre la défécation à l’air libre et l’élevage en porcherie. Cette stratégie contribue en même temps à développer des programmes de développement tel que l’agriculture urbaine.
Navalona R.