
Deux jours de découverte pour les jeunes malgaches durant le carrefour de la formation, des métiers et de l’emploi.
Les initiatives à l’endroit des jeunes en matière de métier, d’emploi et de formation sont nombreuses. Le pourquoi desdites initiatives correspondrait à la difficulté pour les jeunes de trouver du travail (Madagascar traversant actuellement une crise de l’emploi) mais aussi l’inadéquation emploi-formation. Le second étant la cause de la première. Le carrefour de la formation des métiers et de l’emploi à l’alliance française d’Andavamamba arrive donc à point nommé. Organisé par l’organisme, l’événement se trouve être « une opportunité pour les jeunes malgaches de trouver du travail, d’être orientés sur les filières de formation qu’ils doivent suivre par rapport aux métiers qu’ils veulent exercer un jour » selon Heritiana Rabetsimba, responsable communication auprès de l’Alliance Française Antananarivo. Se déroulant jusqu’à ce jour, « l’initiative est également l’occasion pour les entreprises et sociétés de recruter soit des stagiaires soit des employés ». A cet effet, plus de stands participent à l’évènement. Lesdits participants sont « majoritairement des entreprises » selon toujours Heritiana Rabetsimba.
Alternatives. Les initiatives comme les salons dédiés à l’emploi et à la formation peuvent certes aider les jeunes à être mieux informés mais elles ne suffisent pas à résoudre le problème de la crise de l’emploi traversé par les jeunes malgaches actuellement. La mise en œuvre de la politique nationale de l’emploi et de la formation professionnelle pourrait aider à résoudre en partie le problème. Le seul souci serait que ladite mise en œuvre prendra du temps avant de porter ses fruits. Trouver de l’emploi non-conforme à la filière choisie ou encore peu rémunéré est pour le moment la solution qui s’offre aux jeunes. Comme l’a indiqué Hasina R., jeune femme à la recherche d’emploi depuis une année, « le plus important pour moi serait de trouver (enfin) un travail ». « Il est temps que je quitte la liste des jeunes chômeurs malgaches » , a-t-elle ajouté avec détermination.
José Belalahy