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mardi, juillet 8, 2025
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Alliances pour la stabilité

Remaniement gouvernemental, on en parle dans les coulisses politiques mais jusqu’à présent ce ne sont que des bruits qui circulent et qui tardent à se confirmer. Le ministre d’Etat n’y accorde pas un grand intérêt et estime qu’il appartient bien sûr aux partis politiques, après ces communales qui ont établi de nouveaux rapports de forces politiques, d’en prendre acte. Le HVM a dominé ces élections.  Est-ce à dire que le remaniement n’est plus opportun ou bien s’il est décidé, la part du lion revient au HVM ? Le gouvernement actuel n’est  pas prêt de rendre son tablier même si certains de ses membres sont pointés du doigt pour des performances qui ne répondent pas aux attentes. Une chose est certaine, il est indispensable pour réussir le programme convenu avec le FMI d’avoir un gouvernement solide et efficace. Les six mois à venir ne seront pas faciles. Si les objectifs ne sont atteints et les résultats non satisfaisants, la prochaine aide financière pour le moyen terme pourrait nous échapper.

Alliances pour la stabilité

                        Les deux grands partis, TIM et Mapar ont été les concurrents farouches du HVM aux élections communales et municipales. Classés respectivement second et troisième à ces élections, ils ne se considèrent pas stratégiquement comme des opposants au régime au pouvoir. Marc Ravalomanana a réuni les élus sous la bannière de son parti et les a recommandés de travailler avec le pouvoir. Andry Rajoelina qui est revenu de son long séjour à l’étranger remet sur le tapis les mêmes conditions pour l’alliance du Mapar .  Le parti jette toujours son dévolu sur le fauteuil de Premier ministre qui s’éloigne au lieu de se rapprocher, avec l’établissement de nouveaux rapports de forces politiques. La détermination se heurte en réalité à la division du Mapar en plusieurs morceaux. Ce qui l’affaiblit davantage aux yeux du pouvoir. Mais au bout du compte,  TIM et Mapar  veulent des places au gouvernement. Le premier bien que critique ménage le pouvoir. Le second ne montre plus une hostilité de rupture mais affiche une position ferme et des conditions avant de s’allier.  La balle est maintenant dans le camp de Hery Rajaonarimampianina. A lui de choisir ses alliés politiques et de faire la part des bons grains de l’ivraie pour garantir le succès de son mandat. Remaniement ou pas du gouvernement, il lui a fallu plus d’un an d’efforts pour retrouver, malgré les difficultés, un retour progressif au plan politique de la stabilité. Convaincu de l’importance de la réconciliation nationale, il entame une autre étape de la vie politique avec la préparation et l’organisation des élections sénatoriales qui redonneront l’équilibre à un parlement jusque-là déstabilisé par la nature versatile et la politique dite à géométrie variable des députés. La mise en place du Sénat ne peut être qu’une victoire de plus de la démocratie et une grande marge de manœuvre  pour réaliser les ambitions de développement.

Zo Rakotoseheno

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