
Madagascar va dépenser 45,6 milliards d’Ariary, soit 14 millions d’Euros, pour ses 24 ambassades à l’extérieur. Les dépenses de personnel figurent parmi les plus importants avec 38,2 milliards d’Ariary, soit près de 11 millions d’Euros, inscrits dans le budget.
Sans compter les consulats, les représentations diplomatiques de Madagascar à l’étranger vont absorber 78,3% des 58,25 milliards d’Ariary de dépenses du Ministère des Affaires Etrangères, pour l’année 2017, d’après le Projet de loi de finances initiale. Par rapport à cette année en cours, le budget de ce département va augmenter de 3,13 milliards d’Ariary, l’année prochaine et suivra le même rythme d’évolution dans les années à venir. Cependant, même si les dépenses des ambassades de Madagascar à l’étranger sont en hausse, celles liées au fonctionnement des services de diplomatie et de coopération sont en baisse, contrairement aux dépenses de personnel. Cette année, les rémunérations du personnel des 24 ambassades de Madagascar totalisent 38,1 milliards d’Ariary, soit 10,8 millions d’Euros. En 2017, ce chiffre passera à 38,23 milliards d’Ariary ou 10,9 millions d’Euros.
Retour. D’après le budget prévisionnel dans le Projet de loi, l’Ambassade de Madagascar à Paris est le budgétivore en termes de fonctionnement, car elle nécessite 698,12 millions d’Ariary pour 2017. Cependant, ses charges de personnel restent assez faibles, par rapport aux autres, avec un total de 715,67 millions d’Ariary, ou 204 778 Euros. En effet, les dépenses de personnel pour l’Ambassade de Madagascar à Maurice sont de 1,33 milliards d’Ariary cette année et resteront les mêmes jusqu’en 2019, d’après les prévisions. Par ailleurs, le personnel des Ambassades de Madagascar à Londres en Angleterre, et à Tripoli au Lybie sont ceux qui nécessitent le moins de dépenses, avec respectivement, 25,5 millions et 25 millions d’Ariary. Leurs coûts de fonctionnement sont pourtant plus importants, comparés aux autres. Selon le Projet de loi, il s’agit de dépenses à caractère obligatoire, composés entre autres de location de bâtiments, de dépenses en eau et électricité des bureaux et logements, de dépenses liées au rapatriement des dépouilles mortelles des agents de l’Etat en service à l’extérieur, etc. Néanmoins, toutes ces dépenses devront en valoir la peine, si l’on considère que grâce à ces relations internationales, les aides budgétaires extérieures non remboursables, pour l’exercice 2017 sont estimées à 223,5 milliards d’Ariary.
Antsa R.



