La rencontre entre les députés et les premiers responsables de la sécurité tenue à Tsimbazaza, hier, a constitué une occasion pour un député de soulever le cas d’un militaire tué dans la commune de Mandrosonoro, district d’Ambatofinandrahana en avril dernier. En mission dans la localité, cet adjudant de l’Armée malagasy a été tué par balle quand il est parti à la poursuite des « dahalo » qui ont sévi dans la commune. Selon cet élu qui se dit être un proche parent du défunt, ce militaire n’était pas tué par les « dahalo ». Son collègue que le député soupçonne être de connivence avec les « dahalo » a tiré sur son compagnon d’arme pour empêcher ce dernier d’intervenir dans cette attaque, explique le député. Il ajoute que le meurtrier a déjà avoué sa culpabilité et s’est déjà rendu à la brigade de la gendarmerie d’Ambatofinandrahana. Pourtant, la gendarmerie a remis l’affaire aux chefs hiérarchiques du défunt dont la dépouille a été immédiatement acheminée à l’ENSOA à Antsirabe, son corps d’origine. Depuis, cette affaire n’a plus de suite pour ne pas dire classée, à entendre la doléance du député. Ainsi, il a interpelé le Ministre de la Défense nationale qui était présent à l’Assemblée nationale durant cette séance sur cette affaire.
T.M.