Déjà malmenée par la baisse des cours du nickel sur le marché international, Ambatovy risque encore d’avoir d’autres problèmes, avec la résurgence de l’affaire qui remonte à 2013 et qui l’oppose à l’une de ses employés qui a été licenciée pour cause de divulgation d’informations confidentielles. On rappelle que l’employée en question a porté plainte pour licenciement abusif et a eu gain de cause, puisque Ambatovy a été condamné au paiement de 2,3 milliards d’ariary de dommages et intérêts. Un montant faramineux qu’Ambatovy a bien évidemment contesté. L’entreprise a d’ailleurs porté plainte pour usage de faux et le litige est encore pendant. Mais en attendant l’issue d’une telle procédure, l’on apprend que l’employée envisage de toucher auprès de la BNI la somme de 88 millions d’ariary à titre d’exécution provisoire. En tout cas, cette affaire risque une fois de plus de mettre à mal, Ambatovy et, partant, les milliers d’emplois qu’elle génère, malgré la crise qu’elle traverse. On rappelle d’ailleurs que la Justice semble vouloir favoriser les adversaires d’Ambatovy. C’est notamment le cas avec le litige qui l’oppose à Assist Développement. Un acharnement qui nuit dans tous les cas à l’environnement des affaires à Madagascar et qui risque de dissuader les potentiels investisseurs à venir.
R.Edmond.