Dans un article relatant des « tentatives de suicide après les licenciements chez Sherrit » la publication en ligne d’IndustriALL Global Union, parle notamment du « caractère soudain des licenciements qui a conduit à une situation désespérée pour les travailleurs et leurs familles, nombre d’entre eux ayant contracté des emprunts pour construire leur maison sur foi de leur emploi auprès de la compagnie minière. Les travailleurs mis à pied se sont tout juste vus offrir un mois de salaire en guise de prime de licenciement ». La même publication d’indiquer que « les syndicats affirment que différentes procédures requises par la législation nationale du travail n’ont pas été suivies au moment de décider et de mettre en œuvre le plan de licenciement ».
Une affirmation qui ne traduit visiblement pas la réalité puisque l’on sait que, du moins d’après les dires des dirigeants d’Ambatovy, les procédures réglementaires en vigueur étaient respectées dans cette procédure de mise en chômage technique qui n’était pas aussi soudaine que l’affirme IndustriALL Global Union. La question qui se pose alors est de savoir si ce sont les syndicats grévistes eux-mêmes qui ont fait des déclarations ayant pu induire les médias étrangers en erreur. Un geste qui ne sert évidemment pas l’intérêt de personne, sinon de ses auteurs, et qui s’apparente à une velléité de faire couler définitivement l’ensemble de l’entreprise.
R.Edmond