
Dans le cadre de son Plan de Gestion environnementale et sociale (PGES) relatif au pipeline, Ambatovy s’est engagée à restaurer les rizières impactées par cette composante du projet.
Cette restauration est réalisée à 99 % à ce jour, avec plus de 684 hectares de rizières restaurées par la compagnie minière qui a dépensé près de 5 milliards d’ariary sur les rizières modifiées lors de l’installation du Pipeline depuis 2008.
HIMO. « Cette restauration des rizières a permis aux paysans de reprendre leurs activités agricoles et certains d’entre eux ont même pu améliorer nettement leur rendement à l’hectare par rapport à celui d’avant la restauration, grâce aux appuis techniques et matériels d’Ambatovy » explique-t-on, en ajoutant que « la restauration de ces rizières offre également à la population locale des activités rémunératrices dans la mesure où elle procure la main d’œuvre pour les travaux à effectuer suivant les études qualitatives et quantitatives réalisées par les techniciens ». Le système adopté est la Haute Intensité de Main d’œuvre (HIMO) sous forme de « cash for Work » qui a fourni du travail à près de 142 000 personnes.
Compensation. En plus des travaux de restauration des rizières, Ambatovy s’est engagée à fournir une compensation aux agriculteurs durant les périodes où ils ne pourront pas utiliser les rizières. Un programme d’indemnisation des paysans a été mis en place selon une étude des pertes de
production agricole subies par chacun des agriculteurs, réalisé par des cabinets indépendants. Les compensations ont été faites en numéraire et en nature (paddy) depuis 2010. Plus précisément, 2 359 tonnes de paddy ont été distribuées et plus de 3 milliards d’ariary ont été versés en contre-valeur cash aux paysans. A noter qu’une grande partie des plaintes de la part des populations touchées par le projet, reçues par Ambatovy, sous la supervision du Comité Externe d’Appui à la Gestion des Doléances (CEAGD), concernent les rizières touchées par les travaux de construction du pipeline. Des milliers de plaintes ont été déjà traitées par la compagnie, en collaboration avec ce comité. Celui-ci a constaté, lors de sa dernière réunion trimestrielle qui s’est tenue les 25 et 26 février derniers à l’hôtel Manda Beach à Foulpointe, que le nombre des plaintes a nettement diminué ces trois derniers mois.
Recueillis par R.Edmond.