Ils auront probablement passé l’une des Noël les plus tristes de leur vie. Certains. Certains tenants du régime Andry Rajoelina continuent de faire l’objet de poursuite de la part du pouvoir transitoire qui semble faire fi de la trêve traditionnellement observée durant la nativité.
Ambiance encore plus délétère
En témoigne cette convocation, à la veille du réveillon de Noël d’un cacique des plus caciques de l’ancien régime en la personne du Général Richard Ravalomanana. Avec sa forte personnalité, et probablement son aptitude à manier les armes l’officier de gendarmerie retraité, du moins tel qu’on l’a vu sur des réseaux sociaux, était prêt à en découdre avec les éléments de la gendarmerie venus pour l’emmener à Fiadanana. Heureusement que l’incident n’a pas eu lieu, puisque face à un homme qui s’est dit prêt à mourir, les éléments armés ont préféré rebroussé chemin. Le pire a été en tout cas évité puisque cet événement aurait pu tourner au bain de sang, avec ce que cela aurait pu supposer de conséquences néfastes dans la mesure où un affrontement militaire n’est pas une issue souhaitable à cette transition dont l’issue est encore inconnue pour la grande majorité du peuple malgache. Sur le plan institutionnel, la vraie fausse démission des trois désormais anciens hauts conseillers de la Haute Cour Constitutionnelle n’est visiblement pas encore close. Ces trois juges constitutionnels considérés à tort ou à raison comme étant proches de l’ancien président se réservent le droit de porter plainte pour falsification de signature. Le débat juridique qui va en découler risque encore de rendre l’ambiance encore plus délétère. Au grand dam du citoyen lambda qui ne souhaite que sortir le plus rapidement possible de cette crise née de cette transition qui ne serait pas une « tetezamita » d’après les explications du ministre de la Culture et de la Communication, dont le début au sein du gouvernement est marqué par des sujets à polémiques et des débats visiblement inutiles.
R.Edmond.



