Une attaque à main armée a eu lieu hier à Ambohibao Antehiroka contre la maison des parents d’Andry Rajoelina. Bilan, les deux gardiens ont été gravement blessés à coups de marteau sur la tête. Ils étaient admis à l’hôpital. En outre, une somme d’environ 2 millions d’ariary et des bijoux en or ont été emportés par les cambrioleurs.
Il était midi, hier quand trois individus se sont présentés au portail de la maison. Les deux gardiens leur ont demandé la raison de leur visite. Réponse, ils sont des employés de la Jirama venus pour un relevé des compteurs. Sur leur garde, les deux agents de sécurité leur ont demandé de s’identifier. Ce qui a été chose faite car les trois personnes ont avec eux des badges et une carte d’identité. Mais une fois dans la maison, ils ont commencé à frapper à coups de marteau les deux vigiles.
Témoignage. Alertés par téléphone, les parents de l‘ancien président de la HAT qui étaient absents au moment du cambriolage, ont rejoint leur domicile. Des éléments de la gendarmerie sont déjà sur place. Premier constat, toutes les portes, intérieures et extérieures ont été fracassées par les bandits. « Nous sommes victimes de l’insécurité comme tout citoyen ordinaire », a indiqué Yves Rajoelina, un ancien colonel de l’armée française. Une manière à lui de dire que ce cambriolage n’a rien à voir avec la politique. « Cette attaque est bien planifiée, les brigands ont agi tout en sachant que nous ne nous trouvions pas chez nous à cet instant précis », a ajouté le père d’Andry Rajoelina. Dans la maison, tout a été fouillé vu le désordre enregistré par le propriétaire. « Et après vérification, on a constaté qu’une importante somme d’argent de 2 millions d’ariary a été volée. Des bijoux en or de 750 gr à 800 gr appartenant à la famille depuis des années ont également été emportés par les cambrioleurs : (gourmette, boucles d’oreille, bagues, montres…)».
Pour sa part, la gendarmerie a trouvé dans la maison lors du constat d’usage, badges et cartes d’identité abandonnés par les bandits sur le lieu de délit. On ne sait pas pour le moment s’ils ont volontairement ou non laissé ces pièces compromettantes. Une enquête est ouverte. Les observateurs suivent de très près cet acte de banditisme.
r.s.
