Alors que dans la Capitale, l’attention des habitants et celle des forces de l’ordre se focalise dans le mouvement politique mené par l’opposition du pouvoir en place, la population des zones périphériques se trouvent dans l’embarras suite aux actes de banditisme qui prennent de l’ampleur ces derniers temps. Les attaques à main armée suivies de vols avec effraction se multiplient. Tel est le cas dans la commune rurale d’Anosiala, dans le district d’Ambohidratrimo dans la nuit du dimanche 22 avril. Cinq individus armés de pistolet automatique et d’armes blanches ont saccagé le domicile d’un particulier dans le « fokontany » d’Ambohitafina. L’acte a été commis vers une heure du matin au moment où les propriétaires étaient tous en plein sommeil. Les malfrats ont arraché de force les serrures des portes de la maison pour entrer. Réveillés par des bruits, tous les occupants de la maison ont dû se laisser faire car ils étaient menacés. Ainsi, les bandits vont fouiller toutes les pièces pour ramasser tout ce qui leur convient . Une somme de 300.000 ariary, un ordinateur portable, trois téléphones portables, deux baffles, une table de mixage, deux paires de boucles d’oreilles en or ont été dérobés. Pris au dépourvu, les victimes n’ont pas pu appeler secours que quelques heures plus tard. La brigade de la gendarmerie d’Ambohidratrimo se charge de l’affaire.
Anjozorobe. Le même phénomène s’est produit à Mangamila dans le district d’Anjozorobe. Samedi 21 avril vers 22 heures 30, six bandits armés de fusils de chasse et d’armes blanches ont saccagé deux épiceries. Leur mode opératoire est la même que celui des bandits qui ont sévi à Ambohidratrimo. Les victimes ont perdu 3.000.000 millions d’ariary et quelques objets de valeur. Pour l’instant, aucun suspect n’est arrêté pour ces deux actes de banditisme.
T.M.