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vendredi, juillet 5, 2024
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Ambohidratrimo : Un pilleur de tombe abattu par les gendarmes

Belle prise de la gendarmerie. Face à la recrudescence des pillages de tombes en vue de voler des ossements humains, qui sévit dans le district d’Ambohidratrimo ces derniers temps, la gendarmerie a renforcé la sécurisation des endroits concernés par ces actes. Hier, vers 1 heure du matin, lors d’une patrouille dans le fokontany de Fiadanakely, commune de Mahitsy, les gendarmes ont repéré trois individus rôdant près d’un tombeau familial dans un cimetière. Ayant remarqué l’arrivée des forces de l’ordre, l’un des suspects a immédiatement tiré deux coups de feu en direction des gendarmes. Comme les forces de l’ordre ont vite compris qu’elles étaient confrontées à des malfaiteurs, elles ont riposté. Résultat : l’un des assaillants a été abattu par balle, tandis que les deux autres ont réussi à s’échapper malgré la course-poursuite engagée à leur encontre. Du côté des forces de l’ordre, elles sont toutes sorties indemnes.

Tombeau du maire de Mahitsy

D’après les informations fournies par la gendarmerie, ces individus avaient bel et bien l’intention de piller un tombeau. L’homme abattu devant la porte d’un caveau familial avait en sa possession deux gros sacs et une machette pour forcer l’ouverture. Une amulette ou « mohara » ainsi que deux étuis de calibre 12 ont également été découverts sur lui. La fouille des lieux a permis de récupérer deux étuis de calibre 12, cependant aucun fusil n’a été trouvé. L’enquête auprès des riverains a révélé que ces criminels avaient pour cible le tombeau familial du maire de la commune rurale de Mahitsy. Heureusement, ils ont échoué dans leur tentative et aucun ossement humain n’a été volé.

Quant à l’individu abattu, son identité reste encore inconnue. Il semblerait qu’il soit étranger à la localité, car tous les habitants du fokontany de Fiadanakely affirment ne pas le connaître. Aucune pièce d’identité n’a été retrouvée sur lui. Sa dépouille a été déposée à la morgue du Centre Hospitalier Universitaire d’Anosiala. Nous attendons maintenant la suite de cette affaire, qui pourrait potentiellement mener à l’éradication de ces actes de pillage de sépultures et de vol d’ossements humains dans ce district. Selon les informations disponibles, cinq tombes avaient déjà été pillées dans le cimetière mentionné précédemment.

T.M.

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