On dirait que l’insécurité dans les zones périphériques de la ville d’Antananarivo a pris de l’ampleur ces derniers temps. Des attaques à main armée se multiplient, et les bandits ont frappé comme si, ils pensaient que désormais, il n’y a plus de forces de l’ordre dans ce pays. Ce qui s’est passé dans la commune rurale d’Ambohimanambola, district d’Antananarivo-Avaradrano la nuit du 1 mai au 2 mai 2018 semble confirmer cette assurance. Un habitant du « fokontany » d’Andranomanonga a été délesté d’une somme de 2.000.000 ariary pendant l’attaque de sa maison. Ce serait la totalité de son économie durant plusieurs mois, étant donné que la victime est un petit commerçant dans la localité. Selon la plainte déposée par son fils, dans l’après-midi du 2 mai, auprès du poste avancé de la gendarmerie d’Ambohimanambola, l’attaque aurait eu lieu dans le village Mananjara. Vers 1 heure 30 du matin, trois bandits armés d’un pistolet automatique, de sabres, et d’un fusil se sont introduits de force dans la maison. Pris au dépourvu, les personnes à l’intérieur ont dû se soumettre aux prédateurs qui sont par la suite, passés à la fouille de toutes les pièces. Dans sa plainte, la victime affirme avoir perdu 2.000.000 ariary, quelques paquets de cigarettes, et deux cartons de bougies. Vu le moment de la déposition de la victime, la gendarmerie qui était alors alertée tardivement, n’a fait que constater les dégâts pour enclencher l’enquête. Aucun suspect n’est arrêté jusqu’à hier. Heureusement, aucun préjudice humain n’a été à déplorer.
T.M.