
Cet acte de banditisme qui s’est produit à Ambohimanga Rova prouve que l’insécurité et la recrudescence de l’insécurité restent un problème à résoudre dans ce pays. Ce phénomène touche aussi bien les villes que les zones rurales. Cette situation prévaut malgré les efforts menés par les forces de l’ordre et de la sécurité et malgré les diverses stratégies et mises en place d’infrastructures censées y faire face. On parle actuellement de « tagnamaro ho an’ny Fandriampahalemana » ou solidarité pour la sécurité. Cette stratégie consiste à mobiliser l’ensemble de la population dans la lutte contre l’insécurité à partir des communautés de base (fokontany et commune). L’objectif est de motiver la solidarité communautaire pour adhérer à un système de sécurité adapté au contexte propre à une collectivité. L’élaboration d’une convention collective ou Dina en est un exemple. L’implication de la communauté de base est fortement nécessaire car les forces de l’ordre ne peuvent rien faire sans la collaboration de la population dans l’accomplissement de leur mission, à savoir la protection du peuple et de ses biens. Ce qui s’est passé dans le village d’Ambohitsaratelo, fokontany Ankazobe, commune Ambohimanga Rova en aurait été un exemple. Le 1er mai 2022 vers 18 heures 30, huit bandits armés de fusils non identifiés ont tenté de s’introduire dans le domicile d’un particulier dans la localité. Heureusement, la célérité de l’intervention des éléments de la brigade de la gendarmerie d’Ambohimanga Rova a stoppé les bandits. Les forces de l’ordre se sont précipitées sur place après avoir été alertées à temps par des membres du fokonolona qui n’avaient pas hésité à les aviser. Les malfaiteurs ont été obligés de prendre la fuite sans avoir pu accomplir leur méfait. Aucun objet n’a été volé et aucun blessé ni perte de vie humaine n’est à déplorer.
T.M.