L’insécurité reprend de l’ampleur dans les périphéries de la Capitale malgré les efforts déployés par la gendarmerie à travers le déploiement de patrouilles dans les zones réputées sensibles ces derniers temps. Hier à Ambohimangakely dans le district d’Antananarivo Avaradrano, un épi-bar était la cible d’une bande de malfaiteurs composée de cinq individus. L’acte a été commis vers minuit dans le village de Behintsy, “fokontany” Andranovao. A visages masqués et munis des deux pistolets de fabrication artisanale, ces brigands se sont introduits de force dans ce commerce après avoir fracturé la porte d’entrée. Une fois à l’intérieur, ils ont menacé avec leurs armes les occupants de la maison. Maîtrisés, ces derniers ont dû se soumettre aux exigences des assaillants qui ont réussi à s’emparer de 300.000 ariary et quelques bouteilles de boissons alcoolisées. Avant d’évacuer les lieux, ils ont tenté de violer une femme de 34 ans qui se trouve être l’employée de la maison. Mais, ils ont renoncé à la dernière minute à cause de l’urgence de la situation. Selon les informations, les malfaiteurs étaient déjà partis quand la gendarmerie de la localité a été alertée vers 1 heure 30. Sitôt avisés, des gendarmes en patrouille dans le village d’Ambohimarololo dudit “fokontany” se sont dépêchés sur les lieux pour intervenir et toutes les unités limitrophes ont été mobilisées pour lancer la poursuite. Mais aucun suspect n’a été arrêté. Puisque les victimes et les riverains n’ont pas encore les numéros des forces de l’ordre à appeler en cas d’alerte, des numéros verts de la gendarmerie leur ont été distribués. L’enquête est en cours.
T.M.