- Publicité -
mercredi, mai 14, 2025
AccueilFaits-DiversAmbohipo : Flagrant délire d’un DG de ministère

Ambohipo : Flagrant délire d’un DG de ministère

La voiture de l’Etat bien garée devant un bar.

Mardi vers 18 heures, si les endroits commerciaux sont censés être fermés pour respect des mesures sanitaires, un Directeur général d’un ministère et ses acolytes débarquent dans un bar sans souci aucun. Il gare la voiture portant une plaque d’immatriculation rouge juste devant le débit de boisson. Le haut fonctionnaire, de surcroît très bien accompagné, y a passé une soirée bien arrosée. Pour un “afterwork”, il n’y a rien à lui reprocher car c’est de son droit de passer la soirée avec ses amis. Mais utiliser le véhicule de l’État pour ses parties de plaisir et se faire voir à cet endroit… ce n’est pas digne de son statut, rappelons-le, nommé sur conseil des ministres. Et puis, avec le contexte actuel de l’état d’urgence sanitaire, un tel flagrant…délire nuit rapidement à l’image de l’administration publique. C’est comme si le concerné n’était pas en mesure de comprendre que ce genre de circonstances génère une perte de confiance des citoyens envers l’administration. Il est censé être strict pour le respect des mesures sanitaires mais il a prouvé le contraire au public du bar et des riverains d’Ambohipo, témoins des faits. Par ailleurs, les curieux n’ont pas manqué de prendre discrètement en photo l’ambiance au bistrot et la voiture de l’État devant le bar pour balancer les clichés aux médias. Après vérification, il s’agit d’un véhicule de ministère, et le responsable, l’un des directeurs généraux de ce département. Les observateurs se souviennent eux-mêmes de l’histoire d’une « plaque rouge » qui a servi de tête de cortège à un mariage. Un abus de fonction qui a coûté le siège du directeur général du Trésor. Également, la diffusion sur les réseaux sociaux du cliché d’une voiture 4X4 de l’État faisant un dépassement abusif dans un embouteillage a été à l’origine de l’affectation d’un autre haut fonctionnaire. Pour ces deux cas, les décisions d’abrogation ou de sanctions ont été rapidement prises en conseil des ministres. Quid de ce cas à Ambohipo ?

D.R

- Publicité -
Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

5 Commentaires

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici