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mercredi, octobre 2, 2024
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Ambondrona : Carton plein à Antsonjombe

Le jackpot pour le groupe Ambondrona hier au Coliseum Antsonjombe, le spectacle le plus marquant de ce week-end. De l’année même.  

Il faut bien se l’avouer, un concert d’Ambondrona est l’endroit rêvé pour trouver un amour d’une heure, d’un soir ou de toute une vie. À voir les 30 000 spectateurs et spectatrices hier au Coliseum Antsonjombe à s’époumoner dès les premiers titres du rock–band tananarivien. Surtout avec un pourcentage un peu supérieur pour la gente féminine. Dans le public, le Tananarive du quotidien, celui qui va en bus, celui qui écume les « cybers », celui qui adore les séries, celui qui vit dans les quartiers populaires et intermédiaires, celui des fils et filles nés et ayant grandi dans la capitale des parents affectés venus d’autres régions, complétant les Mille de la ville. Ce Tananarive capitale, aspirant en ces quelques instants à être une ville– monde, lieu de rencontre des quatre vents de Madagascar. Ambondrona a démontré qu’il est le plus grand groupe de sa génération. Hier au Coliseum, il a même invité les légendes du rap, le groupe Da Hopp, pour la première partie. Tandis que dans le public se trouvaient des membres du rockband Mage 4, dont le nouveau chanteur Toky, le batteur Beback et deux guitaristes. Ils ont aussi eu leur lot de fans voulant prendre des selfies. La scène des dizaines de milliers de smartphones allumés la nuit tombée quand Kix chante une balade est devenue culte. Une scène déjà vue lors du premier « Coliseum », du deuxième et et renouvelée dimanche. Les mines que font Beranto, Ionty et les autres signalent qu’ils sont émus et savourent le moment. « Nous sommes venus tôt, c’est vrai qu’il y avait une certaine crainte que le stade ne soit pas rempli. Mais pour nous, si Ambondrona remplit ou ne remplit pas le Coliseum, nous prenons toujours notre pied », s’amuse Nomena Andrianina, une jeune mère de famille. Sur la même rangée, une famille de cousins/cousines venue d’Antsirabe, de Tamatave. Plus proche de la scène, une quinquagénaire entourée d’une clique de dames émoustillées du voisinage, chapeau orange et sourire aux anges. « Nous sommes tout un groupe venu du quartier, nous habitons dans un quartier assez difficile », s’époumone–t–elle, avant d’être happée par Beranto et son solo sur « Mankasitraka aho ». Ambondrona est décidément devenu l’un des symboles de la ville des Mille, tant pour les spectateurs que pour les spectatrices.

Mamirina Rado

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