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mardi, avril 1, 2025
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La City : AmbondronA comme à l’entraînement

Prestation dans les standards, « AmbondronA » hier à La City Ivandry.

Une nuit, vendredi, puis dimanche dans l’après-midi au food court de La City Ivandry, AmbondronA a donné deux jours de concerts à guichet fermé. Avec la même intensité, une prouesse.

Une formalité pour ce pop rock band né dans les années 90, puis survolant comme savent le faire les légendes, les années 2000, jusqu’à aujourd’hui. Dans le public, en première ligne dans la fosse, des demies mamans peut-être même des jeunes mamies se trémoussant comme s’il s’agissait du tout premier spectacle de la bande. « AmbondronA c’est cela, de la musique pour se lâcher, oublier et ne pas trop réfléchir », s’exclame Fabienne Randriamaromanana, une inconditionnelle invétérée. Il faut l’admettre, la bande à Beranto fait de la musique à femmes. Celle qui poursuit les rêves d’amour « ils-eurent-beaucoup-d’enfants » et du prince charmant les sauvant du dragon. Feu Serge Rodin, critique littéraire et spécialiste de la culture contemporaine, disait d’eux : « Un groupe où il n’est décelé ni violence », ni ce côté obscur inquiétant qui complète l’humain en général. La panoplie complète pour ainsi dire, parce que le sexe féminin préfère la sécurité, la stabilité. Et AmbondronA incarne tout cela. Un style musical aseptisé, sympathique quoique presque sans empathie, accompagné d’une gestion de l’image impeccable, tel le gendre idéal. Deux jours à La City aux côtés de ce groupe de légende, c’est reprendre à tue-tête « Naleonao ». La ballade de la consécration, sur scène, Rakix a le regard ému. « Après des années en couple, mon ex-copain et moi nous nous sommes séparés, nous étions des inratables des concerts d’AmbondronA. Moi je suis toujours présente », reconnait Nasandratra Fenosoa, dans le public. Ou encore, sautiller sur la voix de Blanc dans « Ny ao anatiko ao », la jeune maman ne se fait pas prier. L’envie de leur poser la question où se trouvent leurs maris et leurs enfants était insoutenable. « À la maison, comme tous les maris », rigole-t-elle. Après deux concerts de deux heures et quelques minutes chacun, AmbondronA plie ses affaires. Le rêve continue. 

Maminirina Rado    

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