Comme dans tous les secteurs d’activités, l’artisanat n’est pas sans rencontrer des difficultés pour son développement, pour ne citer entre autre que la filière bois en matière d’approvisionnement de bois précieux, un problème récurrent.
Capitale
Un contexte fortement ressenti à Ambositra où la majorité de la population vive encore de l’artisanat en bois non plus qu’en tant qu’activité principale mais accessoire. Si l’on en croit, que plus de 75% des artisans de la filière bois se sont convertis dans d’autres activités de survie, comme tireurs de pousse, ou autres. Ambositra, réputée autrefois « capitale de l’Artisanat » n’est plus que jadis. Regrettent ces artisans, non sans nostalgie des beaux jours passés du temps où l’artisanat avait encore connu son plein essor.
Savoir faire
Le savoir faire de ces artisans heureusement, non pas perdu de leur valeur. Ces artisans qui continuent à évoluer dans les Iles sœurs, comme l’Ile de la Réunion, l’Ile Maurice, les Seychelles et même plus, à travers le Monde pour le développement de leur tourisme respectif au détriment de la culture et de l’artisanat de la Grande Ile.
Lois et textes
L’approvisionnement en bois précieux, entre autres qui souvent font défaut a fortement compromis à l’essor de la promotion de l’artisanat filière bois, constatent les observateurs. Ces derniers qui n’ont pas manqué de faire savoir que les lois et textes relatifs à la réglementation des bois précieux à Madagascar sont incohérents et présentent un frein à l’approvisionnement de ces matières premières auprès de ces artisans. D’autant plus préjudiciables, pour les caisses de ‘Etat, ces stocks de bois précieux saisis à travers l’Ile attendent de trouver preneurs. D’où l’urgence de revoir ces lois et textes en bons artisans pour une bonne cohérence des actions et n’être pas de bois.
CHAN MOUIE Jean Anastase