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mardi, juillet 15, 2025
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Ambositra : Deux cas de violence basés sur le genre enregistrés quotidiennement

« L’association féminine du 08 mars d’Ambositra », lors de la conférence de presse. (Photo Anastase)

« Les droits de la femme et la lutte contre le travail des enfants». C’est le thème de la conférence de presse organisée dans le cadre de la Journée Internationale de la Femme à Ambositra.

Sur terrain, Josoa Achelle Rahasarivelo, Directrice régionale de la population, de la protection sociale et de la promotion de la femme d’Amoron’i Mania de signifier que son département enregistre en moyenne deux cas de violence basée sur le genre quotidiennement à Ambositra. Des propos largement confirmés par la juge d’instruction Maria Alicia qui a fait état que 80% des litiges transmis au parquet d’Ambositra, concernent des demandes de pensions alimentaires. Une illustration à même de prouver que les cas de violence basé sur le genre à Ambositra, sont courants et atteignent même des proportions inquiétantes.

Appui. Pour appuyer et orienter les victimes dans leurs démarches, un Centre d’Ecoute et de Conseil Juridique (CECJ) a été créé à Ambositra avec l’appui du FNUAP et le soutien effectif de la Direction régionale de la population, de la protection sociale et de la promotion sociale ainsi que du Tribunal de première instance d’Ambositra. En ce qui concerne les droits des personnes handicapées, l’Ong « RTM » est présente dans la région pour sensibiliser la communauté dans la prise en charge de ces personnes.

BIT. La région d’Amoron’i Mania dans la lutte contre le travail des enfants bénéficie d’une large contribution du BIT à travers la construction d’écoles, des formations professionnelles et de campagnes de sensibilisation. La région d’Amoron’i Mania est pourvoyeuse d’enfants pour le travail domestique et dont 95% sont des jeunes filles, a fait connaître le préfet d’Ambositra, Randrianaivo Vohangindraibe Ravakiniaina qui a souligné que ce phénomène compromet l’avenir de ces enfants.

Une occasion d’apprendre également, comme l’a spécifié Randrianandraina Faramalala, juge des enfants au Tribunal de première instance d’Ambositra, qu’aucune loi spécifique ne régit les droits de la femme à Madagascar.

Anastase

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