La démographie galopante dans les grandes agglomérations constitue des facteurs favorables aux risques et catastrophes, comme les incendies notamment et les accidents de tout genre. Comme leur nom l’indique, ils surviennent au moment où l’on s’y attend le moins, malgré toutes les précautions prises par tout un chacun en général. Des épées de Damoclès qui planent chaque jour sur la tête des habitants. Des habitants laissés pour compte sans savoir à quoi ou qui se fier si le danger se présentait. La municipalité étant elle-même désemparée pour ce genre de sinistre, jouant plutôt le rôle du médecin après la mort.
Court circuit
Tel fut le cas de cet incendie qui s’était déclaré le week-end dernier dans le quartier d’Amoron‘Isaha-Ambositra, où un court circuit a enflammé une maison d’habitation où seul un petit garçon s’y trouvait. Selon les dires de ce petit occupant, la télé a explosé. Une explosion accidentelle sûrement due à un survoltage du courant de la Jirama. Comme l’a fait savoir l’enfant, c’est souvent le cas et de nombreux usagers de cette société d’Etat s’en plaignent.
Ressentie
Donc comme la municipalité ne dispose pas d’un véhicule de pompier, pourtant vital, les secours ont été organisés tant bien que mal avec l’aide de la population, des forces de l’ordre et de la Jirama. La dotation d’un véhicule de pompier est primordiale pour la localité. Les dégâts ont été conséquents dus à l’insuffisance des moyens mis en œuvre, les dégâts collatéraux n’ont pu être évités tant moraux que matériels. Heureusement, qu’aucune perte en vie humaine n’est à déplorer.
Pour l’heure, la municipalité d’Ambositra comme toutes les grandes villes ressentent le besoin urgent d’être dotées de moyens de lutte contre les incendies pour la sécurité des personnes et des biens.
Photo « L’incendie à Amoron’Isaha (court circuit) »
CHAN MOUIE Jean Anatase
