
Mercredi dernier, dans la matinée aux environs de 10h, alors que personne ne s’y attendait, une maison d’habitation sise à Manolotsoa, dans la ville d’Ambositra, a été la proie d’un incendie. Quelles que soient les origines du sinistre, on ne déplore aucune perte en vie humaine, mais les chocs psychologiques des occupants de cette demeure, ainsi que les riverains et les dégâts matériels ont été conséquents.
Une situation qui remet de nouveau sur le tapis la question vitale pour la municipalité d’Ambositra d’être dotée de moyens matériels de lutte contre les incendies, tout au moins d’un camion-citerne pour les pompiers. Les deux députés élus dans le district d’Ambositra, sans nul doute, seront sollicités par la population pour faire pression auprès des instances gouvernementales, pour que la ville d’Ambositra dispose d’un camion-citerne . Des sollicitations en vain, plusieurs fois réitérées par les édiles qui se sont succédé mais qui finalement n’ont vu que du noir durant la traînée de leurs mandats.
Taux démographique. Lutter contre les incendies, face aux risques sans cesse croissants d’une agglomération comme Ambositra où le taux démographique avoisine les 3,5 pour mille habitants chaque année alors que la moyenne nationale est de 2,5/1000 habitants.
Ironie. Ironie du sort, le BNGRC a doté la préfecture d’Ambositra, un prétendu camion-citerne mais qui ne dispose que d’une échelle, mais non de réservoir d’eau et donc inappropriée. Encore, faut- il savoir si la préfecture d’Ambositra dispose d’un budget afférant pour que le parc d’engins offert par la Corée au BNGRC antenne d’Amoron’i Mania soit opérationnel. Une gestion des risques et catastrophes qui apparemment est loin de répondre aux attentes des habitants et non moins des contribuables de surcroît pour se sentir en sécurité.
Anastase