« J’aimerais que la campagne de députation puisse durer plus longtemps, voire six mois, pour que les candidats députés puissent pérenniser leur contribution quant à l’amélioration des infrastructures à Tana. Cela parce que je sais à quel point ils aiment le pays. Toutefois, avant de commencer leurs travaux, il faudrait tout d’abord demander une autorisation auprès des différents responsables de la CUA. Et ce n’est pas moi qui vais leur apprendre cela, vu qu’ils vont entrer dans le secteur de la législation. Ils doivent bien savoir que toute chose est régie par des lois. Je souligne bien que cette ville est encore sous la direction du SG, du Directeur du Cabinet, et des différents départements de la CUA, auxquels l’on peut s’adresser en cas de nécessité », dixit Zo Andriantsilavo, Directeur des Travaux et de la Maintenance des Infrastructures (DTMI) au sein de la CUA, quant aux différentes activités d’amélioration des infrastructures à réaliser un peu partout par les candidats députés. Un genre de mise en garde de sa part.
Respect. En effet, deux raisons l’auraient poussé à faire cette déclaration. D’une part, en demandant cette autorisation, les candidats devront verser leur contribution citoyenne auprès de la voirie. Ce qui aiderait la CUA à développer encore plus ses activités. Et d’autre, cela permettra aux départements concernés d’effectuer des contrôles, avant, pendant et après les améliorations de ces infrastructures. « Sur ce, je leur adresse mes vifs remerciements pour leurs actions en faveur de la ville d’Antananarivo. Mais avant tout, il faut qu’il y ait un respect mutuel entre nous les différents responsables », conclut-il. En tout cas, lui de reconnaître que nombreuses sont les infrastructures qui ont dû se détériorer, vu leur âge, surtout en ces temps de pluie. Pourtant, lui de rassurer que la CUA fait tout ce qui est de son pouvoir pour y remédier.
Arnaud R.