Trois membres du gouvernement ont effectué, hier, des descentes à l’Apipa Anosizato, à Andohalo et à Tsimbazaza. Ils sont venus constater de visu les dégâts causés par le cyclone Enawo et apporter leur soutien aux sinistrés.
Compassion. Il s’agit de Rivo Rakotovao, ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, de Narson Rafidimanana, ministre des Projets Présidentiels et de Paul Rabary, ministre de l’Éducation Nationale. « L’État est tenu de prendre ses responsabilités et des mesures face à ce genre de situation », affirme Rivo Rakotovao. Et lui de poursuivre que « le HVM compatit avec les victimes de cette catastrophe ». D’ailleurs, le parti au pouvoir devait effectuer une assise régionale à Toamasina, mais compte tenu des circonstances, « cela est reporté sine die suite à la décision du bureau national » pour reprendre les termes du secrétaire national du HVM. Pour ce dernier, comme tous les autres, être au chevet des sinistrés demeure la priorité des priorités du moment.
Zones non-constructibles. Par ailleurs, le directeur général de l’Aménagement du Territoire, Gérard Andriamanohisoa, était également sur les lieux. Étant donné que les inondations et les problèmes qui surgissent durant les périodes cyclonique et estivale annuelles sont dus, notamment, aux constructions illicites et au non-respect des prescriptions d’urbanisme, il a été clair : « nous, au sein du ministère de l’Aménagement du Territoire, répétons que plusieurs zones dans la Capitale figurent parmi celles qui sont non-constructibles. De ce fait, nous réitérons qu’aucun permis de construire ne peut et ne doit être délivré pour ces sites ». En parallèle, il a effleuré les projets relatifs à l’aménagement du territoire prévus pour cette année 2017, notamment au niveau de la Capitale. « L’État cherche toujours des solutions », a-t-il défendu. « A partir du mois de juin, des constructions et des opérations d’évacuation seront effectuées sur le canal Anrdriantany et sur les autres effluents urbains », selon ses explications. Ce projet sera financé par l’Agence Française du Développement (AFD). D’autres projets sont également en gestation avec la Banque Mondiale. Comme conclusion, le DGATE donne rendez-vous à la prochaine saison estivale « pour constater les résultats ». A suivre.
Aina Bovel