Les députés puis les sénateurs ont adopté la loi sur les violeurs qui devrait avoir l’aval de la Haute Cour Constitutionnelle.
En réaction aux modifications du Code pénal malgache, qui autorise désormais la castration chimique et chirurgicale comme sanction en cas de viol sur mineures, Tigere Chagutah, directeur régional pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe à Amnesty International, a déclaré :
« À Madagascar, les cas de viol ne sont pas suffisamment dénoncés et les auteurs repartent bien souvent libres, parce que les victimes et leurs familles ont peur des représailles et de la stigmatisation, et n’ont pas confiance au système judiciaire. L’application de la castration chimique ou chirurgicale, qui constitue un traitement cruel, inhumain et dégradant, à titre de châtiment contre les personnes reconnues coupables de viols sur mineurs ne résoudra pas ce problème et n’est pas compatible avec les dispositions constitutionnelles malgaches contre la torture et les mauvais traitements, ainsi qu’avec les normes régionales et internationales relatives aux droits humains ». En un mot, Amnesty international est contre la castration chimique et chirurgicale des violeurs.
Réformes
Il estime, en outre que « les autorités malgaches doivent au contraire privilégier une approche centrée sur les victimes, qui leur donne du pouvoir et leur permette de parler en toute sécurité, sans craindre d’être stigmatisées ni de subir des représailles, qui amène les responsables à rendre des comptes et qui introduit les réformes nécessaires au niveau du système pénal pour que les victimes puissent avoir accès à la justice et à des recours en temps voulu. Enfin, cette approche doit renforcer les initiatives de prévention afin de s’attaquer aux causes profondes de ce fléau et de les éliminer ». Par ailleurs, Amnesty International demande aux autorités malgaches d’aligner ces modifications sur les normes relatives aux droits humains, tout en accordant la priorité au bien-être, aux droits et aux besoins des victimes.
Recueillis par Dominique R.
Je trouves que c’est un chatiment intéressant.
L’amnesty international trouve encore des raisons pour protéger les violeurs qui n’ont pas de place dans la société et qui sommes des malades.
Se sera pas facile d’éradiquer ce fléau, vu encore la pauvreté qui sévit à Mcar.
A mon avis cette loi votée à l’AN doit être appliquée pour dissuader les autres prédateurs sexuels.
Cela ne vous regarde pas, vous n’allez pas à chaque instant nous dicter ce que l’on doit faire, nous sommes un pays souverain, libre d’éditer nos lois. Cela s’apparente encore à une nouvelle forme de colonisation. Nous n’avons pas de leçons à recevoir. Allez voir le pays de l’oncle Sam en leur signifiant de modifier leur lois. Vous n’osez pas parce que ce sont les États-Unis qui vous finance. Alors laissez nous tranquille.
Je me demande si Amnesty International est au courant des réalités de Madagascar les viols et les meurtres d’enfants de 2 ans ou adolescents sont-ils une chose naturelle pour eux, surtout quant il n’existe pas d ‘autres moyens dissuasifs pour faire cesser ces horreurs pratiquées par des psychopathes que plus rien n’effraie et qui recommencerons dès qu’ils seront libérés…
Que le viol soit proscrit ! Que tous violeurs soient pénalisés sans complaisance. Mais,
Pas sûr que la réglementation soit appropriée et efficace dans la mesure où le problème à traiter relève de situation médico- socio- économique et non seulement de l’éthique-juridique . Aucune base scientifique ni étude ne semble accompagner la décision prise. On est au niveau de l’arbitraire.
La castration sous la forme annoncée ne risque t- elle pas de générer des pulsions imprévisibles au détriment de la société ?
Où est l Amnesty international sur le massacre à GAZA!? et avec le Reportage Sans Frontière sur les meurtres des journalistes à GAZA!? Y-a-t-il deux mesures differentes pour un même.standard!!!!
La castration est une des mesures dissuasives.L approche devrait au contraire être centré sur les auteurs du viol, pour mettre un cran d arrêt à leur acte abominable,puisque la victime du viol est déjà victime..Non à l impunité et la non- réparation issue de telle acte .La prévention est applicable à tous,et c est un droit humain..
Depuis « QUAND » existe l’Amnedty International ? Et pourquoi y-a-t’il toujours de « Viols » (surtout d’enfants,en exemple des pédophiles de la Belgique et) de l’Allemagne) ? Cela montre, il me semble, que l’Amnedty International n’a pas BIEN FAIT son DEVOIR et son TRAVAIL.