
Les petites et moyennes entreprises (PME) sont les plus vulnérables à la crise, d’après les explications de Harijaona Arija, administrateur auprès du FivMPAMA (Fivondronan’ny Mpandraharaha Malagasy). En effet, celui-ci figure parmi les représentantse Groupements d’opérateurs économiques, dans le cadre des rencontres du secteur privé avec l’Administration fiscale et l’Administration douanière. Pour le secteur privé, l’Etat doit prendre des mesures exceptionnelles pour sauver les activités productives formelles. Dès le début des rencontres, le FivMPAMA a milité pour l’application d’une amnistie fiscale 2020, afin de sauver les entreprises de la crise. Selon les membres du Groupement, les PME et les PMI sont celles qui ont le plus besoin de cette amnistie. « Les entreprises ont une multitude de charges à payer, malgré les plusieurs mois de confinement. Heureusement, l’Etat a accordé des reports de l’échéance fiscale et l’échelonnement des factures de la Jirama. Cela nous a permis de payer d’autres charges obligatoires, comme les salaires, le loyer, etc. Mais aujourd’hui, les difficultés financières persistent, alors qu’il faudrait faire face aux paiements reportés. Si comme si les entreprises en difficulté n’ont plus qu’à attendre le jour de leur fermeture définitive. Une amnistie fiscale pourrait sauver la majorité d’entre nous et ce serait un geste louable de la part des dirigeants », ont-ils déclaré. Bref, les discussions se poursuivent entre les deux parties.
Antsa R.