Les éléments forts du groupement de la gendarmerie d’Amoron’i Mania ne chôment pas dans la lutte contre le grand banditisme en milieu rural. Des efforts qui comme à chaque occasion, ne manquent pas d’éloges avec la saisie ces derniers mois, de nombreux armes et des quantités de munitions des mains de ces bandits de grand chemin, appellés communément les « dahalo », plus particulièrement dans le district d’Ambatofinandrahana et Manandriana dans la partie ouest de la région.
Gestion des limitrophes. La semaine dernière, des éléments du groupement de la gendarmerie d’Ambositra, lors d’une mission de sécurisation dans le cadre de la gestion des limitrophes en collaboration avec les populations, ne sont pas retournés bredouilles. 151 bovidés ont été appréhendés, lors des différents accrochages avec ces bandits et ont été placés en fourrière à Ambositra. La gendarmerie attend donc les éventuels propriétaires de ces bovidés munis des pièces justificatives avant de les remettre.
Calme précaire. Depuis un certain temps, un calme précaire règne dans la partie ouest de la région d’Amoron’i Mania, a fait savoir les habitants. Ceci à cause des opérations hélio-portées menées par les forces de l’ordre dans la région de Haute Matsiatra et d’Amoron’i Mania. Et les habitants de souhaiter une amélioration constante de la situation pour pouvoir affronter sereinement la campagne culturale à laquelle ils devront faire face. Ces habitants également de réitérer sans cesse que ces forces de l’ordre soient dotées des moyens humains, financiers et matériels nécessaires à leurs missions, pour mieux affronter l’ennemi qui sans cesse évolue en matière de stratégie, d’armement et d’effectifs.
Tribunal. Côté des instances judicaires au niveau du tribunal de première instance d’Ambositra, des efforts sont ressentis dans la recherche de crédibilité auprès des justiciables, bien que beaucoup reste encore à faire dans la lutte contre la corruption au niveau de chaque juridiction. Toutefois un magistrat de spécifier que les juges dans leurs décisions sont soumis au code de procédure pénale qui parfois semble créer l’ambigüité dans les rangs des victimes et engendrer des mécontentements. Bref, « nul n’est sensé ignorer la loi » recommande un adage bien connu mais difficilement acceptable pour les communs des mortels.
Anastase