Parmi les faits majeurs qui ont marqué l’année 2013, dans la région d’Amoron’i Mania, figurent entre autres, la mise en œuvre de nombreux projets/programmes, le projet AROPA (2e phase), le programme « MATOY », le projet « MAMAFI », le projet d’insertion des jeunes ruraux déscolarisés.
Si ces projets/programmes ont en commun la lutte contre la pauvreté pour l’amélioration des conditions de vie des populations par contre, ils se différencient au niveau de leur appartenance, des bailleurs de fonds et des stratégies d’approche. Des observateurs de faire savoir que dans la majorité des cas, ces projets/programmes interviennent essentiellement dans les localités périphériques des chefs-lieux de régions et d’accès facile. Celles des localités d’accès difficile et enclavées sont, par contre, souvent laissées pour compte. Un contexte qui n’est pas pour contribuer à un développement équitable et harmonieux de la région, notent toujours ces observateurs. alors que ces localités enclavées disposent également de nombreuses ressources qui attendent d’être valorisées pour apporter leurs pesants d’or et espérer à un développement effectif équitable et harmonieux de la région .
Rurale. L’Amoron’i Mania, comme tant d’autres régions de l’Ile, est une région à vocation essentiellement agricole. L’économie est donc majoritairement rurale. La présence de ces partenaires financiers et techniques est certes toujours la bienvenue dans le sens que les tâches à entreprendre sont complexes pour booster le monde rural vers une vraie économie du marché. Encore faut-il que ces bailleurs de fonds se mettent d’accord pour contribuer à une répartition équitable de leurs interventions et apporter davantage leurs appuis aux localités les moins nanties, pour donner les mêmes chances de développement. Pour l’heure l’espoir est permis quand on constate que de nombreux bailleurs de fonds commencent à faire des retouches et à apporter de nouvelles orientations qui seront à mieux de répondre aux vrais besoins de la population rurale s’élevant à plus de 80%. Ces démarches peuvent sans nul doute être très bénéfiques aux localités enclavées. Ces localités enclavées seront d’ici peu des pôles d’attraction d’une politique de migration prévue dans le Schéma Régional d’Aménagement du Territoire (SRAT) et devenir des villes nouvelles. A noter que la région d’Amoron’i Mania figure parmi les régions à fort taux démographique (3,5 pour mille) et que la majorité de la population se groupe au centre et dans la partie Est. La partie Ouest est quasiment déserte et très favorable aux activités agro-pastorales.
CHAN-MOUIE Jean Anastase
