Les dégâts des deux passages de la dépression tropicale dans la région d’Amoron’i Mania ne cessent de s’amplifier pour ne parler que du volet infrastructures routières. Où plus de 9O% sont constitués des routes en terre. Les pluies sont réputées être les pires ennemies des pistes et routes en terre.
Les efforts investis par l’ancien gouvernorat dans le domaine des infrastructures routières et ses énormes investissements, pour ne citer que cela, n’ont pas sauvé les routes dans l’ensemble. C’est le constat des usagers des routes reliant les différents districts : Ambositra, Ambatofinandrahana, Fandriana, Manandriana et leurs communes.
Par conséquent, les dégâts revus à la hausse, les projets de réhabilitation des routes dont les travaux sont prévus se tenir cette année devront être ajournés pour des ajustement de prix.
A l’heure où nous sommes, les tâches ne seront pas faciles tant au niveau du gouvernorat (nouveau gouverneur), du gouvernement, des partenaires financiers et techniques qui devront impérativement revoir leurs dossiers pour réhabiliter les routes. Les usagers devront également prendre leur mal en patience.
Comme dans la majorité des régions à Madagascar, l’économie dans l’Amoron’i Mania repose entièrement sur l’agriculture, l’élevage et l’artisanat. Le bon état du réseau routier est un levier à la lutte contre la précarité économique dont est assujettie cette partie de l’île. La région est pourtant très productrice avec une population des plus laborieuses. Des atouts qui méritent d’être valorisés pour une région prospère.
CHAN MOUIE Jean Anastase
