Face à l’insécurité généralisée qui prévaut dans le pays tant en milieu urbain que rural, comme en font l’écho les médias et les réseaux sociaux, la population reste perplexe et ne sait à quel saint se vouer. L’Etat est débordé face à l’ampleur et à la complexité des tâches dont les limites se situent à l’insuffisance voire le manque des moyens humains, financiers et matériels des forces de l’ordre.
Fortement ressentie
Au niveau des régions, comme dans l’Amoron’i Mania cette situation d’insécurité en milieu urbain que rural est très fortement ressentie. Comme en témoignent les habitants des districts d’Ambositra, Ambatofinandrahana, Fandriana et Manandriana.
Peurs bleues
L’autodéfense villageoise tant recommandée par les autorités locales ne semble plus efficacement faire ses preuves sur les terrains face à ces bandits de grand chemin et communément appelés les « dahalo » et au sommet les « dahalo » aux cols blancs qui donnent des peurs bleues à ces « fokonolona »qui restent désemparés.
Les localités éloignées, les mauvais états des routes, des pistes ne sont pas pour faciliter les tâches des fokonolona et des forces de l’ordre en cas d’attaque. Des poursuivants souvent pris au dépourvu par les bandits qui eux se trouvent toujours dans des conditions plus avantagées en longueur d’avance et en logistique.
Exploits
Si ces poursuivants, les communautés et les forces de l’ordre arrivent à avoir les dessus sur ces bandits, et c’est bien souvent le cas, au bout d’exploits extraordinaires et surhumains qu’il faut bien admettre et soutenir les efforts de ces combattants glorieux.
CHAN MOUIE jean Anastase