Selon le communiqué émanant du ministère de la Défense nationale, une cérémonie de devoir de mémoire s’est déroulée à Ampitifirana dans l’enceinte de l’Université d’Antananarivo, où ont été exécutés le 19 juillet 1948 des figures de l’insurrection d’indépendance de 1947, telles que le Lieutenant Albert Randriamaromanana, les industriels Samuel Rakotondrabe et Samuel Ratsizafy , ainsi que Bekamisy et Lezoma, des combattants natifs de Vatomandry.
Les promotions issues du SEMIPI et du centre d’études diplomatiques et stratégiques de Madagascar (CEDS) qui portent le nom du Lt Randriamaromanana ont déposé des gerbes de fleurs devant la stèle commémorative. La cérémonie a vu la présence de quelques membres du gouvernement, dirigé par le ministre de la Défense nationale. Une exposition sur l’histoire de ces martyrs de la nation a également eu lieu à l’Université d’Antananarivo.
Chefs de guerre. Lors de son intervention, le ministre a souligné qu’« il est de notre devoir de se souvenir de ceux qui se sont sacrifiés pour Madagascar pour le retour de l’indépendance et de la souveraineté du pays.» Il n’a pas manqué non plus de lancer un message à l’endroit des jeunes de revoir l’histoire du pays. Faut-il rappeler que l’engagement politique du Lt Randriamaromanna l’a rapproché du MDRM et du JINA. Il a dirigé une réunion le 27 mars 1947 à Tanjombato. Il a été décidé notamment l’annulation de l’attaque de la base militaire d’Antananarivo pour sauver les élites malgaches. Malgré tout, il a été condamné à mort. En revanche, Samuel Rakotondrabe était un industriel de renom dans son temps, pourtant il n’a pas hésité à apporter sa contribution au MDRM et au JINA. Quant à Bekamisy et Lezoma, ils ont été les chefs de guerre dans le district de Vatomandry. Notons que le Lt Randriamaromanana était âgé de 35 ans, lors de son exécution. Toujours est-il que depuis 2018 la date du 19 juillet est commémorée en souvenir de ceux qui sont tombés pour le bien du pays.
Recueillis par Dominique R.
Devoir de mémoire, les jeunes et l’histoire :
La gouvernance actuelle ne donne aucunement le sentiment de « se souvenir de ceux qui se sont sacrifiés pour Madagascar pour le retour à l’indépendance (alimentaire) …du pays. »
Les jeunes, au présent, meurent de faim , du chômage, du désoeuvrement , de désespoir…
« Lancer un message à l’endroit (à l’envers) des jeunes de revoir (relire) l’histoire du pays » : C’est une blague !?
Ils savent à peine lire le français !
Et puis , leur quotidien , la débrouillardise, s’apparente plutôt à la lutte désespérée pour la survie .
Les Malagasy ne méritent pas tant d’inconscience !!!